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La taxation des GAFAM : est-ce vraiment une si bonne idée ? Qui va payer au final ?

Si les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) seront taxés sur leur chiffre d’affaires, qui paiera la facture au final ? Il est probable que ces entreprises ne se laissent pas faire et répercutent ces hausses sur leurs clients... Et qui sont les clients ? Inquiétudes pour les entreprises françaises, deux fédérations d’entreprises du numérique, France Digitale et Tech in France s’en font l’écho.

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Taxer les GAFAM, c’est bon pour les sondages politiques...

Les Français souhaitent voir taxer ces grands groupes inondant nos espaces numériques. Les politiques s’empressent donc de répondre à la demande populaire. Les acteurs du numériques de leurs côtés sont nettement plus frileux. Ils craignent que cela se retournent contre eux rapidement.

Taxe GAFAM : risques de dégâts collatéraux

Le projet de taxation des géants du numérique (« Gafa ») risque de nuire aux intérêts d’entreprises françaises, ont mis en garde vendredi deux fédérations d’entreprises du numérique, France Digitale et Tech in France. Le gouvernement a indiqué qu’il allait présenter un projet de loi le mois prochain, qui mettrait en place une taxation pour les entreprises de « services numériques » dépassant les seuils de 750 millions d’euros dans le monde et 25 millions en France.

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Pour France Digitale, qui revendique 1.200 start-up adhérentes, le projet de taxe sur le chiffre d’affaires « envoie un très mauvais signal à tous les acteurs de l’économie numérique », dans laquelle le gouvernement place pourtant de grands espoirs. Le nouvel impôt risque notamment de provoquer une « taxation multiple du même chiffre d’affaires », estime France Digitale dans un communiqué publié vendredi.

L’organisation craint également une « répercussion » de la taxe par les géants du numérique sur des acteurs locaux comme les annonceurs, les places de marché ou les applications.

Au final, le projet du gouvernement risque d’aboutir à une baisse de la valeur des start-up françaises, néfaste pour les investisseurs qui ont misé sur elles, selon France Digitale qui compte également parmi ses membres des fonds de capital-risque investissant dans les start-up.

Tech in France, qui affiche de son côté 400 adhérents de la start-up aux grands groupes -y compris des grandes plates-formes américaines- insiste surtout pour que la loi indique clairement que la taxation prendra fin lorsqu’un accord aura été trouvé au sein de l’OCDE sur la taxation des géants du numérique.

« Nous comprenons bien que face à la pression sociale et de l’opinion publique, le gouvernement était obligé de réagir », a déclaré à l’AFP Loïc Rivière, le délégué général de Tech in France.

« Pour autant, cette taxe comporte de nombreuses imperfections touchant les acteurs français concurrents des plates-formes qui sont visées », a-t-il affirmé.

« Il nous paraîtrait raisonnable et rassurant » pour l’écosystème tech français « de mettre une clause » stipulant que la taxation prendra fin lorsqu’un accord aura été trouvé à l’OCDE sur la taxation des géants du numérique, a-t-il dit.

Les craintes affichées par le milieu de la tech concernent plus l’ensemble du secteur que telle ou telle entreprise française, celles-ci étant très peu nombreuses à remplir les critères en l’état actuel du projet.

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La France et l’Allemagne sont parvenues à un compromis sur le projet de taxe européenne de l’économie numérique avant la réunion rassemblant l’ensemble des ministres des Finances de la zone euro aujourd’hui. La signature de l’accord définitif avec l’ensemble des membres de l’UE devrait néanmoins prendre encore quelques semaines. La proposition commune définie par Paris et Berlin prévoit une taxation du chiffre d’affaires à 3 % mais avec une assiette réduite centrée essentiellement sur la taxation de la vente de publicités en ligne.
Comme le montre notre graphique, ce projet de taxation des géants du numérique concernerait principalement Google et Facebook. En effet, d’après les données du Digital Economy Compass 2018, la publicité en ligne comptait pour respectivement 86 % et 98 % des revenus totaux de Google et Facebook en 2017. La plus diversifiée des GAFAM semble être Microsoft puisque "seulement" 62 % de ses revenus découlaient des logiciels, son cœur de métier.

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