Fralib : la signature de la vente du terrain et des bâtiments à la communauté urbaine reportée

La signature de l’acte d’acquisition du terrain et des bâtiments de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône) par la communauté urbaine de Marseille, qui devait avoir lieu mercredi, a été

mercredi 29 août 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Fralib : la signature de la vente du terrain et des bâtiments à la communauté urbaine reportée :

La signature de l’acte d’acquisition du terrain et des bâtiments de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône) par la communauté urbaine de Marseille, qui devait avoir lieu mercredi, a été reportée, a-t-on appris de sources concordantes.

Marseille Provence Métropole (MPM) a indiqué que la signature de la vente était reportée au 5 septembre, "pour des raisons techniques".

MPM avait annoncé début août avoir "finalisé l’acquisition du terrain et des bâtiments de Fralib situés à Gémenos", ainsi que "l’acquisition de tous les équipements et matériels industriels, propriétés de Unilever".

"MPM a conclu la vente du tènement (terrain) sur la base de l’estimation des domaines, soit 5,3 millions d’euros", écrivait Eugène Caselli, le président de MPM, dans un communiqué du 2 août, précisant qu’un protocole "entre Unilever et MPM (avait) abouti à la cession de tous les équipements pour l’euro symbolique".

Le groupe Unilever précisait alors que la valeur de ces équipements s’élevait à 7 millions d’euros.

"La vente est actée, le report n’a rien à voir avec nous", a indiqué mercredi le groupe Unilever France, qui souligne que "toutes les machines feront partiedu protocole".

A l’inverse, les syndicats s’inquiètent de l’avenir des machines et signalent avoir écrit à la communauté urbaine au mois de juillet pour la mettre en garde à ce sujet.

"On ne fait pas confiance aux gens d’Unilever : ils peuvent dire qu’ils laissent toutes lesmachines alors que ce n’est pas le cas", a expliqué à l’AFP Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise de Fralib, pour qui le report de la réunion pourrait être lié à cette question.

"Il n’est pas question qu’ils arnaquent à la fois l’Etat, la communauté urbaine et les salariés en lutte", a-t-il ajouté.

Cette usine, la seule en France à produire les thés Lipton et les infusions Elephant, est occupée depuis plusieurs mois par ses salariés, qui s’opposent à sa fermeture.

Début août, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg s’était félicité de l’annonce de l’acquisition du terrain et des bâtiments par MPM. "Cette étape rend désormais possible des projets de réindustrialisation du site", avait-il dit.

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