Epadesa (Ex Epad) : Une nomination qui fait grincer des dents
Le gouvernement s’apprête à nommer comme directeur général de l’Epadesa (ex-Epad) de la Défense, Amin Khiari, le fils de la vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari
jeudi 27 septembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Début de polémique autour d’une nomination à la direction de l’Epadesa :
Le gouvernement "s’apprête à nommer" comme directeur général de l’Epadesa (ex-Epad) de la Défense, Amin Khiari, le fils de la vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari, pourtant "limogé en 2010 de l’université Léonard de Vinci", assure le Point, mais le ministère du Logement a démenti toutes démarches en faveur de l’intéressé.
Selon l’hebdomadaire, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a reçu la présidente de l’établissement public d’aménagement du quartier de la Défense (Epadesa), Joëlle Ceccaldi-Raynaud, "pour lui demander de convoquer au plus vite un conseil d’administration".
"Nombre d’élus UMP du département (des Hauts-de-Seine) soupçonnent le sénateur EELV Jean-Vincent Placé, ancien membre du Club XXIe siècle au même titre que Bariza Khiari, d’être à l’origine de cette nomination", ajoute le Point.
Au cabinet de Cécile Duflot, interrogé par l’AFP, on a démenti que des démarches aient été engagées en faveur d’Amin Khiari, pour remplacer l’actuel directeur général de l’Epadesa, Philippe Chaix.
L’Epadesa est connu du grand public depuis 2009, quand Jean, le fils cadet de Nicolas Sarkozy, a voulu se présenter à l’élection pour la présidence de cet établissement.
Le chef de l’Etat d’alors avait été accusé de népotisme et son fils avait renoncé à briguer ce poste.
"Aucune démarche n’est engagée. Il n’y a absolument rien d’engagé par rapport à ce monsieur en particulier", a-t-on souligné au cabinet de Mme Duflot.
"Le gouvernement a sollicité l’administration et les préfets pour qu’ils nous proposent des candidats. M. Khiari fait partie des candidats qui sont proposés, mais aucune démarche n’a été engagée à son endroit", a-t-on ajouté de même source.
"Depuis l’arrivée du gouvernement, on a noté les problèmes de gestion qui ont entâché l’Epad. Il y a une vraie volonté du gouvernement de faire la transparence sur la gestion de l’Epad. Il semblerait que pour ce faire, il faille changer la direction générale de l’Epad", a-t-on précisé au cabinet de Cécile Duflot.
"J’ai rien à voir là dedans, je ne connais pas cette personne", a réagi pour l’AFP Jean-Vincent Placé, qui a fait part de son "ras le bol" et indiqué qu’il réfléchissait à "attaquer en diffamation" l’hebdomadaire.
"Je ne veux pas communiquer là-dessus, je ne veux rien dire là-dessus", a déclaré pour sa part Bariza Khiari.