Immobilier de bureaux Paris/IDF : léger recul au 1S, mais confiance pour 2008 (étude)
Le marché de l’immobilier de bureaux à Paris et en Ile-de-France a enregistré au premier semestre un léger recul par rapport aux mêmes périodes de 2007 et 2006
PARIS, 15 juil 2008 (AFP)
mardi 15 juillet 2008, par AFP
Le marché de l’immobilier de bureaux à Paris et en Ile-de-France a enregistré au premier semestre un "léger recul" par rapport aux mêmes périodes de 2007 et 2006, mais l’année 2008 devrait malgré tout être "un bon cru", selon une étude du cabinet Cushman&Wakefield publiée mardi.
Au premier semestre 2008, le volume de demandes placées sur le marché locatif s’élevait à 1.225.320 mètres carrés, contre 1.380.354 en 2007, soit une baisse de 11%, indique l’étude.
"Cette baisse est sans doute liée à l’attentisme de certains utilisateurs dansun contexte de ralentissement économique international", souligne Cushman&Wakefield.
Par rapportà 2006, ce volume est en recul de 13%, mais demeure supérieur "de près de 30%" par rapport aux six premiers mois de 2005, est-il ajouté.
Sur le premier semestre 2008, les grandes transactions (plus de 4.000 m2) ont représenté près de 50% de la demande placée, contre 41% à la mêmepériode de 2007, et ont contribué à soutenir le marché, note l’étude.
La période a également été marquée par un recul du marché de Paris intra-muros, qui ne représente plus que 17% de la demande des entreprises, et par une "régression" en nombre des transactions inférieuresà 4.000 mètres carrés.
Les grandes entreprises de la banque et des assurances représentent 40% de la demande placée totale sur le semestre (contre 31% en 2007), et les grandes entreprises du secteur de l’industrie-distribution, dont la part a presque doublé passant de 16% à 30% d’unsemestre à l’autre, ont également alimenté la demande.
"L’ensemble de ces chiffres laisse entrevoir une bonne performance en 2008. Si l’attentisme de certains utilisateurs ne devrait pas se démentir, le souci de réduction des coûts immobiliers et le besoin de modernisation des entreprises pourraient inspirer d’autres mouvements", estime Thierry Juteau, directeur général de Cushman et Wakefield France.
D’autre part, "la demande de secteurs peu actifs ce premier semestre, comme l’administration et les avocats, pourrait se concrétiser par de nouvelles transactions",ajoute-t-il.