Pentagone à la française : trois candidats ont remis leurs propositions
Les trois majors français du BTP -Vinci, Bouygues et Eiffage- candidats à la construction du Pentagone à la française qui doit ouvrir ses portes fin 2014 dans le sud de Paris...
PARIS, 5 fév 2010 (AFP)
vendredi 5 février 2010, par AFP
Les trois majors français du BTP -Vinci, Bouygues et Eiffage-* candidats à la construction du "Pentagone à la française" qui doit ouvrir ses portes fin 2014 dans le sud de Paris, ont remis une première proposition globale de leur projet, a annoncé vendredi le ministère de la Défense.
"Comme prévu, le 1er février 2010, les trois groupements candidats ont remis au ministère de la Défense une première proposition globale de leur projet pour le regroupement des états-majors et des services centraux à Balard en 2015", indique le ministère dans un communiqué.
Chaque offre va être analysée et le ministère de la Défense devra ensuite transmettre "un cahier des charges modificatif vers le 15 mai".
Les candidats devront déposer leurs offres intermédiaires "le 1er juillet 2010", a précisé la Défense.
Voulu comme un "grand geste architectural" par le ministre Hervé Morin, le site de Balard, dans le XVe arrondissement, doit accueillir près de 10.000 collaborateurs du ministère, des états-majors et administrations centrales.
Pour Bouygues Bâtiment Ile-de-France, l’un des trois majors français du bâtiment et des travaux publics, deux projets ont été retenus, celui de l’Agence Nicolas Michelin pour le bâtiment principal du ministère et celui de Jean-Michel Wilmotte pour les immeubles de bureaux de la "Corne Ouest".
Les deux autres projets pré-sélectionnés couvrent l’ensemble des bâtiments. Ils ont été présentés par Foster et Partners, pour le groupe Eiffage, et Dominique Perrault, pour Vinci Concessions.
"Compte tenu de la poursuite de la compétition et du dialogue compétitif avec les trois candidats, les projets et maquettes présentés par les neufs cabinets d’architecture ne peuvent êtremontrés à la presse et au public avant la signature du contrat de partenariat en 2011", avait spécifié en décembre le ministère de la Défense.