Administrateurs de biens : remous autour du groupe Urbania
Urbania se trouve actuellement au centre d’une tourmente suiteà la volonté de la Société Générale de cesser ses relations commerciales avec ce groupe, un des principaux admnistrateurs de biens....
PARIS, 30 avr 2010 (AFP)
vendredi 30 avril 2010, par AFP
Urbania se trouve actuellement au centre d’une tourmente suiteà la volonté de la Société Générale de cesser ses relations commerciales avec ce groupe, un des principaux admnistrateurs de biens immobiliers en France.
"On crée une situation de panique car on tente de prendre le contrôle de ce groupe qui n’est pas intégré dans le système bancaire", a déclaré vendredi à l’AFP Michel K. Moubayed, le président du groupe, sortant exceptionnellement de sa réserve habituelle.
"Mais je n’ai pas l’obligation de vendre car le groupe n’a pas de problèmes financiers", affirme M. Moubayed.
Les rumeurs sur les difficultésd’Urbania sont nées suite à la volonté de la Société Générale de cesser ses relations commerciales avec le groupe, selon Me Yves-Marie Ravet, l’avocat du groupe.
La Société Générale exige le remboursement des prêts consentis, parfois depuis plusieurs années, aux 120 cabinets et aux 187 sociétés du groupe, indique Me Ravet.
Le conflit entre les deux parties a été porté depuis plusieurs mois devant le tribunal de commerce de Nanterre, le siège d’Urbania se trouvant à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le montant des sommes en jeu, sur lesquellesles deux parties ne sont pas d’accord, n’est pas connu et fait l’objet d’une "procédure confidentielle", selon Me Ravet.
Interrogée par l’AFP sur ce dossier, la Société Générale n’a pas souhaité s’exprimer.
Des négociations ont eu lieu pour le rachat d’Urbania par Nexity,détenu à 41% par les Caisse d’Epargne via Caisse d’Epargne Participations (CEP), "mais le prix proposé ne nous convenait pas", selon Me Ravet.