Le Crédit Foncier, filiale de crédit immobilier du groupe BPCE, va entrer au capital de Ad Valorem, une société spécialisée dans l’expertise immobilière et la vente de logements anciens
PARIS, 10 juin 2010 (AFP)
jeudi 10 juin 2010, par AFP
Le Crédit Foncier, filiale de crédit immobilier du groupe BPCE, va entrer au capital de Ad Valorem, une société spécialisée dans l’expertise immobilière et la vente de logements anciens, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.
Cette prise de participation, pour un montant quin’est pas connu, s’effectuerait en deux temps : 24% avant la fin juin et une participation majoritaire dans la structure commune crée entre les deux sociétés, ajoute-t-on de mêmes sources.
Ad Valorem, dont le PDG est Stéphane Imowicz, a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros avec 49 salariés dans l’expertise immobilière, la gestion de projets et la vente en bloc ou à la découpe d’immeubles anciens.
Interrogé par l’AFP, Christophe Pinault, directeur général délégué du Crédit Foncier, a déclaré que "pour notre groupe il s’agit d’unenouvelle confirmation de son positionnnenent en tant qu’acteur global de l’immobilier".
"Notre démarche consiste à proposer à nos clients, qu’il soient particuliers ou entreprises, toute une palette de prestations qui aille du conseil jusqu’à la valorisation ou l’aide à l’acquisitionde biens en passant par l’ingénierie liée au montage financier".
Le Crédit Foncier va apporter ses activités de services et d’expertice dans une nouvelle société formée avec Ad Valorem qui devrait réaliser un chiffre d’affaires annuel de 40 millions d’euros.
Par ailleursle Crédit Foncier lance deux nouveaux produits spécifiques destinés à une clientèle haut de gamme.
Tout d’abord un prêt hypothécaire non affecté permettant à l’emprunteur de disposer de liquidités adossées à un actif immobilier par voie d’un crédit hypothécaire.
Puis une ouverture de crédit hypothécaire, fonctionnant comme une autorisation de découvert, permettant d’optimiser le coût d’achat d’une opération immobilière au fil des rentrées d’argent de l’emprunteur.