IPE veutédifier autour d’Urbania un groupe européen de services immobiliers

La société d’investissement IPE (Investors in Private Equity) veut édifier autour du groupe d’administration de biens Urbania, en grandes difficultés financières, un groupe européen...

PARIS, 15 juin 2010 (AFP)

vendredi 18 juin 2010, par AFP

La société d’investissement IPE (Investors in Private Equity) veut édifier autour du groupe d’administration de biens Urbania, en grandes difficultés financières, "un groupe européen de services immobiliers", a déclaré vendredi son président Philippe Nguyen.

IPE, associée au groupe Laurad, a annoncé mardi être entrée "en négociations exclusives" pour la reprise d’Urbania et Adyal, un réseau de 107 agences gérant 400.000 lots de copropriété, 80.000 lots en gestion locative et 17 millions de m2 de bureaux, commerces et locaux d’activité.

"Nous espérons avoir un accord des banques dans les jours qui viennent avant une homologation du Tribunal de Commerce", a déclaré M. Nguyen dans une interview à l’AFP.

IPE, qui veut reprendre seulement les fonds de commerce des 107 agences et non la holding Urbania, a demandé aux banques d’abandonner leurs créances sur Urbania, soit un total d’environ 430 millions d’euros dont 200 millions à la seule charge de la Société Générale.

"On n’a jamais vu une situation aussi exceptionnelle que la structure d’Urbania", a reconnu M. Nguyen.

Le président d’Urbania, Michel K. Moubayed, avait affirmé le 3 mai que son groupe avait une "structure novatrice", les sociétés du groupe "s’auto-contrôlant", sans révéler toutefois la nature du capital de ces entreprises.

M. Nguyen s’est refusé à indiquer le prix proposé par IPE pour les agences dans la négociation qui se déroule sous l’égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) vu l’importance des sommes en jeu.

Jean-Daniel Cohen, le co-gérant de Laurad et par ailleurs président du fonds Hoche Partners, a de son côté affirmé à l’AFP que sa participation minoritaire dansles agences d’Urbania était négociée en échange des 70 millions d’euros que son groupe avait versés comme acompte quand il était candidat à la reprise. cch/tu/nas

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