Foncières : Unibail Rodamco achète 7,25% de SFL pour 106,5 M EUR
La foncière Unibail-Rodamco, membre du CAC 40, a annoncé mercredi qu’elle avait acquis 7,25% dans la Société Foncière Lyonnaise (SFL) auprès d’Eurohypo (Commerzbank) pour un prix total de 106,5 millions d’ €.
PARIS, 2 mars 2011 (AFP)
mercredi 2 mars 2011, par AFP
La foncière Unibail-Rodamco, membre du CAC 40, a annoncé mercredi qu’elle avait acquis 7,25% dans la Société Foncière Lyonnaise (SFL) auprès d’Eurohypo (Commerzbank) pour un prix total de 106,5 millions d’ €.
"Cette acquisition s’inscrit dans une logique de placement financier", précise le communiqué du leader européene de l’immobilier commercial.
La SFL a annoncé, dans un communiqué séparé, la nouvelle répartition des principaux actionnaires de son capital : le groupe immobilier espagnol Colonial (53,5%), le groupe Crédit Agricole (13,9 %), Royal Bank of Scotland (7,25 %), Unibail Rodamco (7,25%).
La SFL, cotée à la Bourse de Paris, a renoué avec les bénéfices en 2010 mais a enregistré un recul de ses revenus locatifs, résultant du manque à gagner lié à la restructuration de certains immeubles de bureaux, la majorité de son partrimoine étant concentré dans le Quartier Central des Affaires à Paris.
L’année dernière, le résultat net du groupe immobilier s’est établi à 164,6 millions, contre une perte nette de 252,2 millions en 2009.
Les revenus locatifs, l’équivalent du chiffre d’affaires pour les foncières, ont baissé de 4,4% à 174,9 millions d’ €, contre 183 millions en 2009. Le taux d’occupation des immeubles en exploitation au 31 décembre 2010 a aussi baissé à 90,0% contre 94% au 31 décembre 2009.
Cette baisse de l’activité est notamment due à un manque à gagner lié à des restructurations d’immeubles.
La valeur de son patrimoine a diminué de 4,3% à 2,96 milliards d’ € par rapport à 2009. A périmètre constant, le patrimoine a gagné 7,1% en valeur.
Le patrimoine de SFL est constitué de 74% de bureaux et de 25% de commerces situés en région parisienne.
Pour 2011, SFL estime que la bonne dynamique du marché immobilier pourrait "conforter" son fort positionnement dans l’immobilier tertiaire parisien mais ne donne aucun objectif chiffré.