L’IDF met sur les rails un service public d’aide à la rénovation et aux énergies renouvelables
La Région Ile-de-France met sur les rails un service public d’aide à la rénovation thermique des logements et au développement des énergies renouvelables...
vendredi 18 novembre 2011, par AFP
L’IDF met sur les rails un service public d’aide à la rénovation et aux énergies renouvelables
La Région Ile-de-France met sur les rails un service public d’aide à la rénovation thermique des logements et au développement des énergies renouvelables, sous la forme d’une société d’économie mixte.
La création de cette SEM, baptisée "Energies Posit’if", a été adoptée jeudi soiren séance plénière au conseil régional, avec toutes les voix de la gauche, les centristes et la droite (majorité présidentielle) s’abstenant.
Inscrite dans le Plan Climat de la région, cette SEM sera "la première du genre en France à agir sur le volet rénovation des bâtiments",s’est félicitée auprès de l’AFP Hélène Gassin, vice-présidente (EELV) en charge de l’environnement et de l’énergie.
"Nous voulions créer un outil qui réponde aux problèmes notamment dans les copropriétés où la diversité des situation des gens et la complexité des dispositifactuels bloquent les projets de rénovation", a expliqué Mme Gassin.
En IDF, "deux tiers des logements ont été construits avant les premières réglementations thermiques et sont de vraies +passoires thermiques+ et 330.000 ménages sont en situation de précarité énergétiques soit 7% des ménages franciliens", rappelle l’élue.
Concrètement la SEM amènera le financement initial, et se remboursera sur le long terme (15 ou 25 ans) auprès de la copropriété, avec l’idée que les économies d’énergies réalisées soient plus importantes que la facture d’énergie etle remboursement des travaux.
De plus, la SEM prendra aussi en charge la partie de réalisation des travaux en trouvant les entrepreneur et en assurant le suivi de chantier : "la copropriété n’a qu’à passer un contrat avec la SEM qui se charge du reste", a résumé Mme Gassin, vantant unsystème permettant de soutenir l’activité des PME et des artisans.
Le deuxième volet porte sur la promotion des énergies renouvelables qui "ne se font pas parce que les investisseurs attendent un taux de rentabilité trop élevé, alors que ce sont des projets rentables sur le long terme", a expliqué l’élue écologiste, citant des "projets restés dans les cartons comme de la géothermie dans le Val-de-Marne".
Cette SEM aura un capital de démarrage de 5 à 6 millions d’euros, dont 4 millions apportés par la Région. Le reste serait apporté par d’autres partenairesayant manifesté leur intérêt (Ville de Paris, conseils généraux de Seine-et-Marne, Essonne, Val-de-Marne, etc.).
L’effet de levier permettrait de réaliser un volume de projets entre 40 et 70 MEUR.
L’objectif est de déposer les statuts de la SEM début 2012 et d’être "opérationnels au printemps", a précisé Mme Gassin.