France : l’immobilier de luxe au plus haut en 2011

Le marché de l’immobilier de luxe en France devrait signer une belle année en 2011, mais les perspectives pour 2012 sont très incertaines d’après une étude de Xerfi. Détails..

vendredi 16 décembre 2011, par Jérémie Gatignol (avec AFP)

immobilier de luxe : l’année 2011 pourrait être une année record

Vendredi 16 décembre, Xerfi, le leader des études économiques sectorielles en France, a publié une étude sur le marché immobilier de luxe dans l’Hexagone.

Cette étude montre que le marché de l’immobilier de luxe devrait enregistré une très belle année en 2011 grâce à son attractivité auprès des étrangers. En revanche, l’étude souligne que le contexte économique actuel fait peser des incertitudes sur le secteur pour 2012.

Ainsi, "la fin de l’année 2011 pourrait bien figurer dans les annales du secteur" explique Xerfi, car pour éviter de se retrouver dans le cadre de la réforme des plus-values immobilières au 1er févriers 2012, "les vendeurs se délestent au plus vite de leurs biens".

Le marché est soutenu par l’attrait de la France et notamment de Paris auprès des étrangers, l’augmentation du nombre de riches dans le monde et le statut de valeur refuge de l’immobilier face à la baisse des rendements des marchés actions.

Les acheteurs étrangers sont majoritaires

L’étude estime qu’entre 7.000 et 8.000 biens immobiliers de prestige (prix de vente supérieur à 1 million d’euros) ont été vendus en France en 2011 soit environ 1% du total des transactions dans l’ancien.

En outre, le marché bénéficie d’un contexte concurrentiel très favorable, avec un nombre restreint de spécialistes de l’immobilier de luxe et des barrières à l’entrée pour les nouvelles agences, comme l’image, le carnet d’adresses ou l’assise financière.

Côté clientèle, les acheteurs français investissent principalement dans des logements coûtant entre 1 et 3 millions d’euros. Pour les biens entre 5 et 10 millions d’euros, les Français ne représentent que 20% des acheteurs, et pour les logements de plus de 10 millions d’euros, ils sont quasiment inexistants.

Le marché dépend donc largement des clients étrangers et du dynamisme de leurs économies (notamment dans les pays émergents et du Golfe), conclut Xerfi, pour qui les faibles perspectives de croissance mondiale en 2012 font peser des incertitudes sur le secteur, même si "à moyen terme tous les voyants sont au vert".

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