Pentagone Français : Hervé Morin monte aux créneaux
L’ex-ministre de la Défense Hervé Morin, a assuré n’avoir jamais eu connaissance de la moindre infraction concernant le projet immobilier du Pentagone Français. Détails...
mercredi 18 janvier 2012, par Jérémie Gatignol (avec AFP)
Pentagone Français : Hervé Morin défend Bouygues et Sarkozy
Mercredi 18 janvier 2012, l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin c’est exprimé au sujet du projet de "Pentagone Français" en assurant qu’il n’avait "jamais eu écho de la moindre infraction au code des marchés publics".
Le Canard Enchaîné avait révélé dans son édition du 7 décembre qu’une information judiciaire pour corruption et trafic d’influence était ouverte depuis février 2011 sur d’éventuelles malversations lors de l’attribution au groupe Bouygues du chantier du futur siège du ministère de la Défense dans le quartier Balard (XVe arrondissement de Paris).
"C’est moi qui ai proposé ce projet au président de la République, c’est lui qui l’a décidé mais ça n’a pas été son initiative, ça a été la mienne", a indiqué le candidat à la présidentielle pour le Nouveau Centre, en marge de la présentation de ses voeux à la presse.
"Je voulais rationaliser l’ensemble des implantations du ministère, je voulais faire des économies sur l’administration centrale, je voulais avoir cette nouvelle organisation où les armées n’étaient pas chacune dans leur chapelle mais où on était tous ensemble", a déclaré M. Morin
"Donc le procès qui est fait que ce serait pour faire plaisir à un ami du président de la République, est un procès infondé dans la mesure où cette initiative vient de ma personne", a assuré M. Morin, précisant qu’il "ne connaît pas" Martin Bouygues, dirigeant du groupe de BTP.
"Je n’ai jamais eu écho de la moindre infraction au code des marchés publics. Alors peut-être qu’il y a une crapule derrière le système mais je n’ai jamais entendu parler de cela", a ajouté M. Morin, qui a demandé à l’hebdomadaire satirique de mettre "sur la table" d’éventuelles preuves de malversation.
Le groupe Bouygues réclame 9 millions d’euros au Canard enchaîné, qu’il a assigné en diffamation pour ses articles sur cette affaire.