Immobilier : ralentissement des prix selon l’étude annuelle du Crédit Foncier

Sur le marché immobilier résidentiel le rythme des ventes et des prix va s’essouffler de manière inéluctable en 2008 en France

PARIS, 27 mars 2008 (AFP)

jeudi 27 mars 2008, par AFP

Sur le marché immobilier résidentiel le rythme des ventes et des prix va s’essouffler de manière "inéluctable" en 2008 en France en raison des contraintes budgétaires des ménages et de la remontée des taux d’intérêt, estime le Crédit Foncier dans son étude annuelle publiée jeudi.

En France, sur le marché immobilier résidentiel, l’essoufflement du rythme des ventes et des prix va devenir "inéluctable sous la pression de plus en plus forte des contraintes budgétaires des ménages et de la remontée des taux d’intérêt de crédit immobilier", prévoit le Crédit Foncier.

Déjà en 2007 les prix de l’immobilier en France ont poursuivi leur ralentissement, avec une moyenne de 2.200 à 2.600 euros/m2 dans l’ancien et de 3.000 euros/m2 dans le neuf, en centre ville, constate le Crédit Foncier.

Sur le marché de l’ancien, le volume des transactions à 800.000 unités a été sensiblement le même qu’en 2006, mais la hausse des prix a poursuivi sa décélération, la hausse revenant en moyenne à 5%.

Toutefois à Paris, sur la Côte d’Azur et dans les Alpes la hausse a encore été importante en raison de la demande des non-résidents.

Si la moyenne des prix est de 2.200 à 2.600 euros le m2 en centre ville, Marseille et Lyon restent en tête à plus de 3.000 euros le m2 tandis que Paris franchit le seuil de 6.000 euros/m2.

Sur le marché du neuf, 127.400 logments ont été vendus en 2007 au prix moyen de 3.000 euros lem2 pour un appartement en centre ville et de 220.000 euros pour une maison individuelle de cinq pièces.

Pour les appartements, Paris reste la ville la plus chère, à plus de 7.500 euros/m2 devant les Hauts-de-Seine à 5.500 euros/m2 en moyenne. En ce qui concerne les maisons, Lyon, Bordeaux et Marseille ont franchi la barre des 300.000 euros pour cinq pièces.

Mais, les signaux de ralentissement "s’accentuent", précise le Crédit Foncier qui constate dans le neuf des stocks en hausse de 50% entre 2005 et 2007 et une hausse de plus de 10% du taux de désistement depuisjanvier 2007.

Sur le marché locatif, selon l’étude du Crédit Foncier, les prix plafonnent avec un nivellement constaté entre les quartiers et les agglomérations.

Cette moyenne de prix recouvre de fortes disparités régionales : les loyers stagnent dans l’Ouest et baissent dans le Sud-Est et les Alpes, alors qu’ils progressent en Ile-de-France.

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