Entre Irak et PIB américain, la Bourse de Paris repasse sous les 4.500 points (-1,28%)

La Bourse de Paris a reculé nettement mercredi (-1,28%) et est repassée sous le seuil symbolique des 4.500 points, emportée par les inquiétudes liées aux tensions en Irak et à la contraction de l’économie américaine.

mercredi 25 juin 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

Entre Irak et PIB américain, la Bourse de Paris repasse sous les 4.500 points (-1,28%)

L’indice CAC 40 a perdu 57,74 points à 4.460,6 points, dans un volume d’échanges modéréde 3,83 milliards d’euros. Mardi, il avait grignoté 0,06%.

Le marché parisien a débuté en recul, en raison de craintes accrues au sujet de la situation irakienne, mais le mouvement s’est nettement accéléré avec la publication du PIB américain au premier trimestre, qui subit sa plus forte contraction en cinq ans au premier trimestre, tandis que les commandes de biens durables ont essuyé une baisse surprise en mai.

La cote parisienne a connu "une séance un peu difficile du fait des problèmes géopolitiques en Irak et des publications américaines", a estimé Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse.

"Depuis quelque cinq jours, la place ne trouvait pas vraiment de catalyseurs", et ces deux sujets lui ont servi de "prétextes légitimes pour consolider, sans qu’il n’y ait de drame non plus", a-t-il ajouté.

Concernant la croissance américaine, les investisseurs "savaient que le premier trimestre serait difficile, car encore pollué par la mauvaise météo", or "au 2e trimestre, l’économie est en train de repartir", même si ce n’est que de "façon graduelle", selon lui.

En proie au chaos, l’Irak et la Syrie restent aussi au centre des préoccupations, les investisseurs craignant l’impact d’une escalade des violences au Moyen-Orient sur le prix du pétrole et la croissance économique mondiale.

Parmi les valeurs, Alstom a pris 0,71% à 26,97 euros, aidé par un relèvement de recommandation de Deutsche Bank et par la perspective de l’entrée de nouveaux partenaires industriels dans la future entité recentrée sur les transports.

GDF Suez a lâché 2,33% à 20,33 euros, après la cession par l’État de 3,1% du capital pour 1,5 milliard d’euros, qui pourraient être utilisés pour l’entrée au capital d’Alstom. Le groupe fait par ailleurs l’objet d’une enquête aux États-Unis pour ses pratiques sur le marché de l’énergie au Texas , rapporte le magazine spécialisé américain Energy Risk.

Soitec s’est effondré (-7,45% à 2,61 euros) en raison d’une augmentation decapital visant à lever environ 83 millions d’euros avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires.

Au contraire, Cegedim s’est envolé (+18,73% à 26,12 euros), après avoir reçu une offre ferme du groupe américain IMS Health qui souhaite lui racheter "la majeurepartie" de ses activités de gestion de la relation client (CRM) pour 385 millions d’euros en numéraire.

abx/fpo/az

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