La Bourse de Paris (-0,09%) reste en proie aux inquiétudes internationales

La Bourse de Paris se montrait timide (-0,09%) jeudi dans les premières transactions, toujours en proie aux inquiétudes liées à la santé économique de la Chine et à la crise ukrainienne.

jeudi 13 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris (-0,09%) reste en proie aux inquiétudes internationales

A 09H22 , l’indice CAC 40 perdait 3,99 points à 4.302,27 points. Mercredi, l’indice parisien a terminé en nette baisse (-1% à 4.306,26 points), plombé par ces mêmes doutes économiques et géopolitiques.

"Les inquiétudes restent les mêmes : incertitudes autour de l’Ukraine à l’approche du référendum en Crimée et craintes de violent ralentissement de la Chine", résume Christian Parisot, analyste chez le courtier Aurel BGC.

Dans la nuit, la Chine a fait part du ralentissement imprévu de sa production industrielle et de ses ventes au détail en février. Ces mauvaises publications s’ajoutent au déficit commercial surprise annoncé en début de semaine, qui avait déjà plombé les marchés.

Les marchéseuropéens sont aussi "inquiets de savoir sur quoi la situation actuelle en Ukraine va déboucher, et de la possibilité d’une escalade de sanctions avec la Russie", remarque Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Mercredi, les dirigeants des pays du G7 ont averti Moscou qu’un référendum en Crimée sur le rattachement à la Russie n’aurait "aucune valeur juridique". La chancelière allemande Angela Merkel a également affirmé que l’UE était prête à passer à la "seconde étape des sanctions" contre la Russie.

Dans ce contexte international tendu, les indicateursdu jour ont de grandes chances de passer au second plan.

"Il n’y a pas grand chose du côté des statistiques aujourd’hui qui permette de changer la dynamique des marchés et les chiffres attendus seront loin d’être impressionnants", pronostique d’ores et déjà l’équipe de Crédit Agricole CIB.

Aux Etats-Unis, on attend notamment les ventes au détail, qui doivent légèrement augmenter en février, tout comme les demandes hebdomadaires d’allocation chômage.

En France, l’inflation a rebondi en février. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% en février par rapport à janvier, et l’inflation sur un an a atteint 0,9% (tabac compris).

Parmi les valeurs, Bouygues perdait 0,58% à 31,84 euros. Le groupe a annoncé qu’il a relevé la partie "cash" de son offre sur SFR, la filiale télécoms de Vivendi (+0,97% à 20,34 euros), de 800 millions d’euros pour la porter à 11,3 milliards d’euros.

Lagardère gagnait 1,54% à 29,63 euros, après avoir annoncé un dividende exceptionnel après la cession de ses parts dans Canal+.

Altran engrangeait 1,64% à 8,06 euros, grâce à un bénéfice net 2013 en légère hausse (+1,3%) par rapport à l’année précédente, qui avait marqué son retour aux bénéfices.

Eurotunnel prenait 1,4% à 8,74 euros, après avoir plus que triplé ses bénéfices en 2013, dopés par un report d’impôt. Pour la première fois, l’exploitant du tunnel sous la Manche s’est fixédes objectifs en termes d’excédent brut d’exploitation pour 2014 et 2015.

NRJ gagnait 3,33% à 9,01%, malgré une chute de 46,6% de son bénéfice net en 2013, encore plus sévère que celle de l’année précédente (-18,6%).

Guerbet gagnait 3,69% à 32 euros. Le groupe s’est fixé pour objectif d’enregistrer une "croissance rentable" en 2014, après un bénéfice net 2013 en hausse de 0,5%.

Hi-Media montait de 2,61% à 2,36 euros. Son bénéfice net a fondu de 67% en 2013. Le groupe de médias en ligne a "sacrifié sa rentabilité" l’an dernier mais espère la voir rebondir cette année.

Haulotte Group lâchait 2% à 14,19 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation par Société Générale, à "vendre" contre "neutre" auparavant.

Vétoquinol cédait 0,26% à 37,7 euros. Le groupe de médecine vétérinaire est parvenu àredresser sa rentabilité en fin d’année, après un premier semestre en demi-teinte, ce qui lui a permis de conclure 2013 sur une hausse de ses profits.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a requis mercredi un total de 500.000 euros contre Belvédère (-0,34% à 8,9 euros), certaines de ses filiales et de ses dirigeants pour ne pas avoir informé correctement le marché de transactions sur ses titres entre 2010 et 2011.

Sapmer était stable à 20 euros, après avoir réalisé en 2013 des ventes en repli de 1,6%, en raison notamment de la baisse des prix sur le marchéjaponais liée à la dévaluation du yen.

Assystem était lui aussi stable à 21,5 euros, après un repli de ses bénéfices sur l’année 2013, dû en particulier aux difficultés du secteur de l’automobile en France.

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