La Bourse de Paris affiche sa prudence (-1,03%)
La Bourse de Paris a terminé en nette baisse (-1,03%) mardi, ne trouvant pas de quoi repartir au cours d’une séance animée par de nouvelles publications d’entreprises aux Etats-Unis et des indicateurs mitigés des deux côtés de l’Atlantique.
mardi 15 juillet 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris affiche sa prudence (-1,03%)
Le CAC 40 a perdu 44,73 points à 4.305,31 points, dans un volume d’échanges faible de 2,8 milliards d’euros. La veille, il avait progressé de 0,78%.
Après une ouverture proche de l’équilibre, la cote parisienne s’est enfoncée dans le rouge, plombée par un indicateur allemand décevant. Elle a légèrement réduit ses pertes dans l’après-midi, soutenue par une ouverture dans le vert à la Bourse de New York mais a vite perdu le terrain regagné, notamment dans la foulée de l’intervention de la présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen devant le Congrès.
"On est toujours dans un marché de consolidation, les nouvelles aux Etats-Unis ou en Europe ne donnant pas matière à ce qu’on rebondisse", indique Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée.
En Allemagne, le moral des investisseurs a encore reculé en juin, contrairement aux attentes des analystes.
Lesindicateurs ont également été mitigés aux Etats-Unis. L’activité manufacturière de la région de New York a bondi en juillet, dépassant largement les attentes mais les ventes de détail ont augmenté moins que prévu en juin.
Enfin, les stocks des entreprises manufacturières et dedistribution ont progressé un peu moins qu’escompté en mai.
Les marchés ont également suivi avec attention l’intervention de la présidente de la Fed Janet Yellen lors d’une audition devant le Congrès américain. Elle a notamment déclaré que la Fed pourrait relever son taux directeur "plus tôt" que prévu, si l’amélioration du marché du travail aux Etats-Unis continue à dépasser les attentes.
Les marchés tablent sur une première hausse à la mi-2015 mais aucune échéance n’a été officiellement fixée et la question suscite des divisions au sein même de laFed.
"Il y a un sentiment d’incertitude sur l’orientation des politiques monétaires aux Etats-Unis et en Europe", souligne M. Rozier.
En dépit de ces éléments de contexte, le marché reste toutefois "focalisé sur les résultats d’entreprises" et se place en position "d’attente", poursuit le conseiller de gestion.
Les premiers résultats publiés aux Etats-Unis ont été bien accueillis. Les banques américaines Goldman Sachs et JPMorgan Chase ont toutes deux publié des résultats supérieurs aux attentes. De son côté, le groupe américain Johnson&Johnson a de nouveau relevé sa prévision de résultat annuel après un deuxième trimestre meilleur que prévu.
Du côté des valeurs, le secteur bancaire a "plombé les velléités de rebond" de la cote parisienne, entraîné notamment par "ce qui se passe au Portugal", souligne M. Rozier.
Crédit Agricole, actionnaire à hauteur de moins de 15% de BES, a terminé en baisse de 1,05% à 9,91 euros. Société Générale a perdu 1,02% à 36,92 euros et BNP Paribas 1,13% à 48,22 euros.
Les valeurs cycliques ont également pesé sur la cote à l’image de Lafarge (-1,44% à 62,76 euros) et Schneider Electric (-1,46% à 65,98 euros).
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