La Bourse de Paris a débuté en légère hausse mardi (+0,21%), attentisme et prudence continuant à dominer à deux jours d’une réunion de la Banque centrale européenne, dans un climat rendu incertain par la crise en Ukraine.
mardi 6 mai 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris affiche toujours sa prudence (+0,21%) en attendant la BCE
A 09H21 , l’indice CAC 40 prenait 9,39 points à 4.472,08 points. Lundi, il avait terminé sur une très modeste hausse de 0,1%, à l’instar de Wall Street.
"A l’agenda du jour figurent les indices PMI non-manufacturier de la zone euro et de certaines de ses grandes économies", mais "ces publications ne représentent qu’une maigre distraction, avant la décision de politique monétaire de la BCE jeudi", a souligné Stan Shamu, un analyste de IG.
"Aucun changement n’est attendu (lors de cette réunion) mais certains continuent à espérer l’annonce de mesures de soutien", même si "la récente remontée de l’inflation a éloigné tout espoir de mesures immédiates". Le marché "a toutefois besoin d’entendre son président Mario Draghi le confirmer", a-t-il ajouté.
Selon les économistes du Crédit Agricole, cet indice PMI des services en zone euro en avril, "devrait confirmer la propagation de la reprise" économique dans lespays plus fragiles comme l’Espagne et l’Italie.
Les dernières prévisions économiques de l’OCDE et les chiffres du commerce de détail en zone euro en mars sont aussi au programme, alors que les ministres des Finances de l’Union européenne doivent se retrouver à Bruxelles.
Les États-Unis doivent également publier leur commerce extérieur en mars.
Du côté de l’Ukraine, la situation est loin de s’améliorer puisque les combats ont à nouveau fait rage dans l’est du pays, faisant au moins quatre morts et craindre un scénario de guerre civile.
Parmiles valeurs, Rubis était fortement affecté (-4,10% à 49,1 euros) par le repli de son activité au premier trimestre, en raison notamment d’une baisse des produits pétroliers, un climat doux et des effets de change défavorables.
Alstom reculait de 1,19% à 29,04 euros, après les déclarations du président de la République François Hollande affirmant que l’offre de General Electric pour le rachat de la branche énergie d’Alstom n’était "pas suffisante aujourd’hui".
Solvay bondissait à l’inverse de 3,92% à 122 euros, après avoir publié un résultat net en hausse de 24% au premier trimestre, grâce à l’amélioration de la demande, mais a révisé à la baisse ses prévisions pour l’ensemble de l’année.
Euro Disney reculait de 0,96% à 4,14 euros, pénalisé par l’alourdissement de sa perte nette en raison d’un recul de la clientèle sous l’effet conjugué de la crise et d’un calendrier de vacances défavorable.
Lafarge perdait 0,35% à 65,72 euros. Le cimentier, qui a annoncé début avril son projet de fusion avec son concurrent suisse Holcim, a confirmé mardi ses objectifs pour 2014, en dépit d’un creusement de ses pertes aupremier trimestre.
Nexans perdait 1% à 39,14 euros, souffrant du repli de son chiffre d’affaires au premier trimestre.
Areva gagnait 0,62% à 18,58 euros. Le groupe nucléaire public français a annoncé s’être associé avec le Japonais Atox, spécialiste de la maintenance dessites nucléaires, dans une coentreprise spécialisée dans le domaine du démantèlement et qui travaillera cette année à Fukushima.
Hi Media reculait de 4,35% à 1,98 euros, affecté par le recul de son activité au premier trimestre, en raison "d’une saisonnalité particulière et d’un effet de base défavorable".
Scor montait de 0,72% à 26,44 euros, soutenu par la publication d’un bénéfice net en hausse de 22% au premier trimestre.
M6 prenait 1,10% à 15,17 euros. Le groupe de télévision a renouvelé par anticipation, mais pour une durée réduite àtrois ans, le mandat du président de son directoire Nicolas de Tavernost et de ses principaux collaborateurs
Eurofins tirait les bénéfices (+2,32% à 207,70 euros) d’un chiffre d’affaires en hausse de 13% sur le premier trimestre, ce qui lui permet de confirmer son objectif de 1,4 milliard d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2014.
Bonduelle gagnait 2,41% à 21,25 euros, après avoir annoncé que ses ventes étaient toujours soutenues par ses marchés hors-Europe et notamment le Brésil et les États-Unis au 3e trimestre de son exercice décalé.
Heurtey Petrochem perdait 0,98% à 39,51 euros, après le lancement d’une augmentation de capital, dont il espère tirer jusqu’à 35 millions d’euros qui serviront à financer son développement dans les technologies gazières.
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