La Bourse de Paris au ralenti, en l’absence des investisseurs américains (-0,47%)
La Bourse de Paris a tourné au ralenti vendredi (-0,47%), marquant une pause au lendemain d’un net rebond et dans une séance calme à l’occasion d’un jour férié aux Etats-Unis.
vendredi 4 juillet 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris au ralenti, en l’absence des investisseurs américains (-0,47%)
L’indice CAC 40 a perdu 20,90 points à 4.468,98 points dans un volume d’échanges faible, de 2 milliards d’euros. La veille, il avaitprogressé de 1,02%.
Le marché parisien a longtemps hésité sur la direction à suivre avant de perdre du terrain peu avant la clôture, dans une séance privée d’indicateurs notables et alors qu’il a dû se passer de son habituelle boussole, la place de Wall Street, fermée pour la fête de l’Indépendance américaine.
"Le marché se stabilise faute de nouvelles majeures après la journée d’hier qui a marqué le point d’orgue de la semaine", avec la réunion de la Banque centrale européenne et l’emploi américain, note Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
Selon lui, le marché est attentiste et se situe entre deux niveaux symboliques, le point bas autour de 4.400 points atteint le 30 juin et les 4.600 points frôlés début juin dans la foulée des nouvelles mesures de la BCE.
L’absence des investisseurs américains a égalementpoussé le marché à la prudence.
"Le marché reste confiant", mais "confronté à l’absence des investisseurs américains du fait de la fête nationale", des prises de bénéfices et de faibles volumes ne sont pas surprenants, selon Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Le marché n’en reste pas moins toujours solide, à la fois grâce à la BCE et de bonnes statistiques américaines, avec l’emploi américain publié jeudi.
Les indices boursiers ont en effet profité de chiffres de l’emploi bien meilleurs que prévu aux Etats-Unis et d’un discours toujours très accommodant du patron de la BCE Mario Draghi.
Parmi les valeurs, BNP Paribas (-2,05% à 50,20 euros), Crédit Agricole (-0,61% à 10,64 euros) et Société Générale (-2,43% à 39,21 euros) ont plombé le marché, après leur récente hausse.
Alstom a pris 0,86% à 26,30 euros après la mise en garde de l’Autorité des marchés financiers à l’Etat sur le risque présenté par sa stratégie de montée au capital du groupe. De son côté, Bouygues a perdu 0,71% à 30,10 euros. L’AMF a estimé que "l’Etat et Bouygues agissent de concert" dans ce dossier.
EDF a pris 0,60% à 23,47 euros après l’information du Parisien selon laquelle les abonnés particuliers devront régler à l’automne une facture de rattrapage de 30 euros en moyenne. La ministre de l’Energie Ségolène Royal a cependant assuré qu’aucune décision n’était prise.
JCDecaux a gagné 0,93% à 28,36 euros, profitant d’un relèvement de recommandation par la banque HSBC.
PSA Peugeot Citroën a perdu 1,14% à 11,28 euros. Thierry Peugeot, critique envers l’alliance du constructeur automobile avec l’Etat et le chinois Dongfeng, a été débarqué du conseil desurveillance du groupe.
jbo/cb/nas