La Bourse de Paris a terminé en nette baisse mercredi (-1%) en raison de la poursuite des inquiétudes sur l’économie chinoise et sur la crise ukrainienne, qui ont alimenté un fort courant vendeur.
mercredi 12 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris clôture en nette baisse : -1% à 4.306,26 points
L’indice CAC 40 a perdu 43,46 points à 4.306,26 points, dans un volume d’échanges de 3,5 milliards d’euros. Mardi,l’indice parisien avait déjà terminé en retrait .
La place parisienne a ouvert largement sous son niveau de clôture la veille, avant de s’enfoncer plus encore dans le rouge pour atteindre un point bas à 4.273,38 points en milieu de séance. Elle s’est quelque peu reprise en fin d’après-midi, notamment grâce à Wall Street qui a réduit ses pertes après avoir également ouvert en baisse.
"Plusieurs craintes ont pesé sur la tendance", a expliqué Andréa Tuéni, analyste chez Saxo Banque, notamment "le dossier ukrainien, dont les incertitudes pourraient continuer à peser".
Par ailleurs, "les signes de ralentissement économique en Chine" sont venus alimenter la tendance négative, selon lui. "Ce sont deux éléments qui vont continuer à maintenir la pression sur le marché", a-t-il souligné.
Parmi les valeurs, les cycliques ont particulièrement souffert, a-t-il relevé, car "quand on a un flux vendeur important, les cycliques sont souvent celles qui en pâtissent le plus."
Schneider Electric a ainsi perdu 2,39% à 62,47 euros, tout comme Renault (-2,18% à 68,18 euros). A l’inverse, Alstom a été l’une des raresvaleurs du CAC 40 à terminer dans le vert, à 19,59 euros (+1,4%). L’industriel a assuré ne pas avoir encore tranché quant à l’avenir de sa filiale Alstom Transport, ne privilégiant pas une entrée en Bourse à la piste d’un partenariat industriel.
Parmi les autres valeurs qui ont animé la cote parisienne, Numericable a gagné 5% à 25,40 euros, après des résultats 2013 conformes aux attentes. La valeur profite surtout de la contre-attaque de sa maison mère Altice, qui défend par voie de presse son offre de rachat de SFR, face à son rival Bouygues (-1,78% à 32,025 euros).
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