La Bourse de Paris débute la semaine en baisse, pénalisée par la Chine (-0,39%)
La Bourse de Paris perdait du terrain lundi à l’ouverture (-0,39%), affectée par la publication d’un nouvel indicateur décevant en Chine et la situation toujours tendue en Ukraine.
lundi 24 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris débute la semaine en baisse, pénalisée par la Chine (-0,39%)
A 09H18 , l’indice CAC 40 cédait 16,84 points à 4.318,44 points. Vendredi, il avait pris 0,17%.
Le marché parisien débutait la semaine avec prudence, dans le sillage de Wall Street qui a reculé à la veille du week-end.
"L’Europe devrait ressentir les effets d’une fin de séance morose aux Etats-Unis vendredi, ainsi que d’une mauvaise statistique en Chine", pronostique Evan Lucas, analyste chez IG.
EnChine, la production manufacturière s’est à nouveau contractée en mars, atteignant son plus bas niveau en huit mois, selon un indicateur provisoire publié lundi par la banque HSBC.
Publiée à la suite d’une longue série d’indicateurs décevants ces derniers mois, cette annonce renforce les inquiétudes sur la vigueur de l’économie chinoise.
Pour les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC, "si la situation est loin d’être alarmante, elle devrait pousser les autorités à assouplir temporairement leur stratégie de conduite des réformes pour éviter un ralentissementplus marqué".
Le marché parisien résistait toutefois à la faveur d’un indice PMI relativement solide pour la France. L’activité du secteur privé a renoué avec la croissance en mars, atteignant un niveau qui n’avait pas été vu depuis 31 mois.
Les indices PMI pour la zoneeuro dans son ensemble seront publiés à 10H00.
"L’amélioration du contexte économique devrait se poursuivre bien que nous n’attendions pas une accélération marquée du rythme de croissance", selon Crédit Mutuel-CIC.
Le marché n’aura enfin aucun indicateur à suivre aux Etats-Unis et restera attentif aux développements sur le dossier ukrainien.
Alors qu’une nouvelle base militaire ukrainienne en Crimée a été prise d’assaut lundi matin par les Russes, le G7 se réunit dans la soirée en marge d’un sommet nucléaire pour discuter des mesures à prendre contre la Russie.
"Les tensions ont grimpé d’un cran avec les déclarations de plusieurs responsables actant la possible invasion de l’Ukraine par la Russie. La réunion du G7 aujourd’hui doit permettre d’éviter le pire mais sera également l’occasion pour les Occidentaux d’étoffer leurarsenal de sanctions", détaille Crédit Mutuel-CIC.
Parmi les valeurs, Crédit Agricole prenait 1,74% à 11,41 euros, profitant d’une note de Bank of America-Merrill Lynch.
BNP Paribas était en légère hausse (+0,44% à 57,23 euros), alors qu’elle doit dévoiler son plan de développement pour 2014-2016.
Les valeurs minières poursuivaient leur marche en avant, après avoir fortement progressé la semaine dernière. ArcelorMittal prenait 1,27% à 11,52 euros et Eramet 2,18% à 88,28 euros.
Soitec gagnait 4,07% à 2,30 euros après avoir cédé un projet de centrale solaire en Californie.
Airbus perdait 0,10% à 51,85 euros. La compagnie singapourienne à bas coûts Tigerair a pourtant annoncé une commande de 37 A320neo, pour un prix catalogue de 3,8 milliards de dollars.
ADP lâchait 0,61% à 91,44 euros, insensible au fait que l’agence de notation financière Standard and Poor’s (SP) a relevé d’un cran la note du gestionnaire des aéroports parisiens, de "A" à "A+".
Guerbet prenait 0,46% à 32,50 euros. Le fabricant de produits de contraste pour l’imagerie médicale et Sirtex, développeur et fabricant de thérapies ciblées contre le cancer du foie, vont mener conjointement des études cliniques sur cette maladie.
Eurofins Scientific perdait 0,56% à 213,65 euros. Le groupe a acquis un laboratoire finlandais d’analyse environnementale et de denrées alimentaires qui appartenait jusqu’alorsau groupe finlandais Maintpartner.
Numericable (+0,23% à 28,54 euros) et Tarkett (+1,55% à 25,17 euros) font officiellement leur entrée dans l’indice SBF 120 que quittent AB Science (-1,18% à 12,52 euros) et Faiveley Transport (-1,61% à 55,00 euros).
Enfin, Valneva gagnait 1,66% à 6,75 euros malgré une perte nette accrue à 24,1 millions d’euros pour l’exercice 2013.