La Bourse de Paris débute la semaine avec circonspection (-0,08%) en attendant la BCE
La Bourse de Paris a débuté la semaine avec circonspection (-0,08%), les investisseurs prenant peu d’initiatives face à une série d’indicateurs sans éclat, juste avant la réunion très attendue de la Banque centrale européenne (BCE).
lundi 2 juin 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris débute la semaine avec circonspection (-0,08%) en attendant la BCE
L’indice CAC 40 a perdu 3,68 points à 4.515,89 points, dans un volumed’échanges faible de 2,5 milliards d’euros. Vendredi, il s’était légèrement replié .
La place parisienne a passé l’essentiel de la séance proche de l’équilibre ou en léger recul, les nombreuses publications de la journée renforçant chaque fois un peu plus la prudence desinvestisseurs.
"La cote parisienne reste ultra-prudente et les yeux complètement fixés sur la BCE" jeudi, a noté Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse. "C’est le rendez-vous de la semaine, mais aussi du trimestre", a-t-il complété.
"Les publications de la zone euro ce matin n’ont pas réservé de grosses surprises, avec de la croissance mais sans que ce soit l’euphorie. Aux États-Unis, il y a eu une petite déception, avec un petit tassement, sans qu’il soit possible de vraiment mettre en cause la météo cette fois-ci", a poursuivi M. Murail.
Au final, il n’y a pas de "gros changement", mais "pour aller plus haut il va falloir plus de concret, ce qui passera d’abord par des annonces de la Banque centrale et après par une amélioration conjoncturelle", selon lui.
La reprise du secteur manufacturier a ainsi marqué le pas au mois de mai, pour atteindre son plus bas niveau depuis six mois en zone euro, la France étant le seul pays où l’activité s’est contractée, tandis qu’en Allemagne, l’inflation pour le même mois s’est établie à son plus bas niveau en quatre ans.
Outre-Atlantique, les États-Unis ont enregistré au mois de mai une décélération de l’activité manufacturière, assortie d’une progression moindre qu’espéré des dépenses de construction. Ces chiffres et l’indécision de Wall Street dans les premiers échanges n’ont pas contribué non plus à donner de l’élan à la cote parisienne.
Côté valeurs, Thales a pris la première place de l’indice SBF 120 avec une hausse de 3,17% à 45,3 euros, propulsé par l’annonce d’un contrat de 35 millions d’euros auprès de Network Rail, gestionnaire du réseau ferré britannique, pour lui fournir son système Aramis de gestion du traficferroviaire.
Air France-KLM a gagné 2,46% à 11,46 euros. Son partenaire Etihad Airways a confirmé dimanche qu’il allait investir dans le transporteur italien en difficultés Alitalia, une opération considérée comme amicale lundi pour le groupe franco-néerlandais par son PDG, Alexandre de Juniac.
Airbus a capitalisé (+1,22% à 53,25 euros) sur de nouvelles commandes. Air New Zealand va lui acheter 14 Airbus moyen-courriers d’une valeur de 1,5 milliard de dollars au prix catalogue. La compagnie américaine Delta a aussi commandé 15 exemplaires de son moyen-courrierA321 dans sa version ceo (current engine option), pour un prix catalogue de 1,65 milliard de dollars environ.
Lagardère a souffert (-1,90% à 25,08 euros) d’un abaissement de recommandation par Société Générale, tout comme STMicroelectronics (-2,40% à 7,16 euros) par Citigroup.
abx/fpo/evs