La Bourse de Paris démarre calmement (-0,07%) après son record de la veille
La Bourse de Paris démarrait calmement mercredi matin (-0,07%) une séance pauvre en indicateurs macroéconomiques, après avoir atteint la veille son plus haut de l’année.
mercredi 28 mai 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris démarre calmement (-0,07%) après son record de la veille
A 09H20 , l’indice CAC 40 cédait 3,32 point à 4.526,43 points.
Mardi, il avait grappillé 0,06% pour signer un nouveau record annuel et s’installer au-dessus du seuil symbolique des 4.500 points.
"Les marchés évoluent prudemment après la forte progression de ce début de semaine", observent les analystes de Saxo Banque.
Mais au vu du dynamisme actuel des grandes places boursières, "uneautre séance positive ne serait pas une surprise", souligne Crédit Agricole CIB.
"Etant donné l’humeur actuelle du marché, il est de plus en plus difficile d’imaginer quel catalyseur serait susceptible de provoquer une correction nette des marchés d’actions, car les marchés grimpentde jour en jour et démontrent leur capacité à mettre de côté toute information négative", explique Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Faute de statistique en provenance des États-Unis, l’agenda des indicateurs est relativement léger.
Parmi les rares chiffres significatifs, les investisseurs attendent surtout les chiffres du chômage en Allemagne pour le mois de mai, et la masse monétaire d’avril en zone euro, qui renseigne la Banque centrale européenne (BCE) sur l’état de la liquidité et du crédit sur le Vieux Continent.
En France, la consommation des ménages a créé la surprise avec une baisse en avril, légère mais inattendue pour les analystes.
L’échéance du 5 juin, date de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), soutient la tendance. Les investisseurs anticipent toujours des mesures d’assouplissement monétaire de la part de l’institution.
Parmi les valeurs, quelques petites et moyennes capitalisations faisaient le spectacle au sein d’une cote parisienne sans gros mouvements par ailleurs.
Neopost lâchait 3,54% à 59,41 euros, après avoir admis une "performance modeste" au premier trimestre, avec un chiffre d’affaires en recul de 2,6%.
Adocia bondissait de 4,87% à 12,07 euros, grâce au lancement d’un programme de certificats de dépôts américains (ADR) pour faciliter l’accès des investisseurs américains à ses actions.
Cegedim reculait de 2% à 25,97 euros, malgré la réduction de sa perte nette au premier trimestre.
Sanofi perdait 0,45% à 77,8 euros, malgré l’obtention des droits de commercialisation sans ordonnance du Cialis, un traitement de la dysfonction érectile de son concurrent américain Eli Lilly&Co.
Lagardère prenait 0,32% à 26,34 euros, au moment où il annonce tabler sur une hausse d’environ 5% par an de son résultat opérationnel courant d’ici 2018, ainsi que sur une progression supérieure à 3% en moyenne par an de son chiffre d’affaires organique sur cette période.
Alstom gagnait0,56% à 28,85 euros. L’industriel ne disparaîtra pas si son pôle énergie est racheté par General Electric, a assuré le PDG du conglomérat américain. L’allemand Siemens doit, lui, déposer son offre de rachat "au plus tard" le 16 juin, si l’égalité de traitement avec GE lui est garantie.
L’offre publique d’achat sur le Clud Méditerranée (+0,2% à 19,6 euros) est une nouvelle fois repoussée. Les autorités boursières françaises ont donné jusqu’au 30 juin aux sociétés de l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi pour lancer ou non une contre-offre sur l’exploitant de villages de vacances.
Crédit Agricole grappillait 0,17% à 11,78 euros, après avoir annoncé qu’il ramènerait sa part dans Banco Espirito Santo (BES) de 20,1% à "environ 15%", à l’issue de l’augmentation de capital lancée mardi par la banque portugaise.
Lafarge engrangeait 0,48% à 654,44 euros, grâce à la vente de ses activités ciment en Equateur à la société péruvienne Union Andina de Cementos (Unacem), sur la base d’une valeur d’entreprise de 405 millions d’euros.
La possibilité ouverte par Véolia Environnement (+0,47% à 13,86 euros) à ses actionnaires de se faire payer leur dividende en actions va se traduire par la création de 13,4 millions de titres supplémentaires, soit 2,38% du capital actuel.
Vinci était quasi stable (-0,04% à 54,31 euros) après l’obtention d’un contrat de 255 millions d’euros pour la construction d’unenouvelle portion d’autoroute en Slovaquie.
Société Générale prenait 0,2% à 42,51 euros alors qu’il va lancer une offre de streaming musical (musique en flux) avec Universal Music afin de séduire davantage de jeunes clients.
Orange cédait 0,16% à 12,14 euros, après avoirannoncé l’arrivée au sein de son comité exécutif de Ramon Fernandez, l’actuel directeur du Trésor, et de Laurent Paillossot, directeur général délégué de la banque LCL.
Manutan perdait 0,41% à 50,99 euros après le recul de son bénéfice net au premier semestre de son exercicedécalé.