La Bourse de Paris démarre en hausse (+0,35%), dynamisée par un indicateur chinois

La Bourse de Paris a démarré jeudi en hausse (+0,35%), trouvant un regain de vitalité dans les nouvelles venues d’Asie, et notamment la publication d’un indicateur chinois meilleur que prévu.

jeudi 8 août 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris démarre en hausse (+0,35%), dynamisée par un indicateur chinois

A 09H19 , l’indice CAC 40 progressait de 13,52 points à 4.052,01 points. La veille, l’indice parisien avait fini en progression de 0,15%, au terme d’une séance très hésitante.

De son côté, la Bourse de New York a terminé dans le rouge mercredi, reprenant son souffle après ses récents records et face au regain de spéculations au sujet de la politique monétaire des Etats-Unis.

"Malgré une fermeture en baisse de Wall Street", l’indicateur du commerce extérieur chinois et "le maintien par la Banque du Japon d’une politique monétaire inchangée" génèrent "une dynamique positive" sur les marchés européens jeudi, a estimé Michael Hewson, analyste à CMC Markets.

"Les données en provenance du Japon plutôt encourageantes" et la Chine "qui a épaté les marchés avec un indicateur solide du commerce extérieur" rendent les marchés "plus agressifs", a également jugé Chris Weston, analyste à IG.

Même vision pour les analystes de Saxo Banque, selon lesquels les chiffres chinois vont "permettre aux marchés européens de rebondir".

Les douanes chinoises ont publié jeudi les chiffres du commerce extérieur du pays pour le mois de juillet, qui se sont avéré meilleurs qu’attendu.

L’excédent commercial est certesen fort recul, de 29,6% sur un an, avec une montée de 5,1% des exportations et un bond des importations de 10,9% sur un, pour autant ces chiffres sont très supérieurs aux prévisions médianes des économistes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires.

De son côté, la Banque du Japon (BoJ) a décidé de maintenir inchangée sa politique d’assouplissement monétaire qui vise à sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans, à l’issue d’une réunion de politique monétaire de deux jours.

Selon les analystes du Crédit Agricole CIB, la question du calendrier de réduction de la politique d’assouplissement de la Réserve fédérale américaine (Fed) va toutefois "continuer à assombrir l’appétit pour le risque" sur les marchés.

Trois responsables de la banque centrale des Etats-Unis ont suggéré cette semaine que l’institution pourrait mettre un frein à ce programme dès septembre si les données économiques continuaient de s’améliorer.

Sandra Pianalto, présidente de l’antenne de Cleveland de la Fed, est intervenue à son tour dans le débat mercredi dans la soirée, estimant que le chômage demeurait "préoccupant" aux Etats-Unis et qu’une politique monétaire ultra-accommodante restait "encore nécessaire".

Au cœur de l’été, l’agenda des indicateurs en zone euro et aux Etats-Unis est clairsemé.

L’excédent commercial de l’Allemagne est reparti à la hausse en juin. Par contre côté espagnol, laproduction industrielle en juin a poursuivi sa chute. La Banque de France doit pour sa part publier les chiffres des défaillances d’entreprises en juillet.

Outre-atlantique, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont attendues en début d’après-midi.

Selon M. Hewson, elles devraient connaître une "légère hausse par rapport au chiffre meilleur que prévu de 326.000 la semaine dernière" et s’établir "à 336.000".

Du côté des valeurs, Archos, grimpait de 12,54% à 3,68 euros, le concepteur de matériel électronique grand public ayant fortementréduit son déficit au premier semestre et annoncé le lancement de smartphones fonctionnant sous Android pour la rentrée.

Le groupe Pharmagest, spécialisé dans l’informatisation des officines pharmaceutiques, reculait pour sa part de 2,5% à 74,59 euros, après la publication d’un chiffre d’affaires en légère hausse de 3,5% au deuxième trimestre.

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