La Bourse de Parisévoluait en légère baisse lundi matin (-0,37%), reprenant son souffle après une semaine riche en actualités, et n’attendant pas de rendez-vous important à part un discours de Mario Draghi, président de la BCE.
lundi 22 septembre 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris en baisse, sans grandes attentes (-0,37%)
A 09H33 , l’indice CAC 40 perdait 16,36 points à 4.444,86 points. Vendredi, il a baissé de 0,08%.
Alors que la semaine dernière a vu, entre autres, une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), plutôt rassurante sur le maintien de faibles taux à moyen terme, le programme de la séance de lundi est presque vide, avant plusieurs séances qui s’annoncent calmes elles aussi.
Lundi, un discours de Mario Draghi devant le Parlement européen, prévu à 15h00 (13h00 GMT), sera cependant écouté avec attention par les investisseurs, à la recherche de réponse sur l’échec des prêts ciblés (TLTRO) aux banques de la semainedernière.
Ils se sont soldées par seulement 82,6 milliards d’euros de prêts, alors que les analystes en attendaient au moins 100 milliards.
Pour certains, cette déconvenue, avant une nouvelle série de prêts ciblés en décembre, pourrait à terme contraindre l’institutionde Francfort à se résoudre à l’achat d’obligations souveraines pour soutenir l’économie européenne.
"Même si l’on attend une réponse solide -ou du moins meilleure-* en décembre, les chiffres décevants du premier prêt signifient que la BCE reste sous pression, en tout cas jusqu’àd’éventuels signes d’amélioration dans les publications économiques", ont prévenu dans une note les économistes de Crédit Agricole-CIB.
Dans ce contexte, les investisseurs attendent surtout la publication mardi d’une série d’indices PMI d’activité, dont ceux de la France et de la zone euro.
Dans l’après-midi, les agents immobiliers américains annonceront les ventes de logements anciens en août.
Au niveau des valeurs, Montupet, qui a dit tabler sur une nouvelle croissance de ses activités l’an prochain, gagnait 4,47% à 56,98 euros, plus forte hausse duSBF 120.
A l’inverse, en queue d’indice, Air France-KLM perdait 3,36% à 7,79 euros, pâtissant de la grève des pilotes de la compagnie française entrée dans sa seconde semaine, avec une mobilisation toujours aussi forte.
Les valeurs industrielles tiraient le marché vers lebas, Lafarge perdant 1,06% à 56,05 euros, Arcelormittal cédant 2,76% à 11,27 euros, plus forte baisse du CAC 40, et Schneider Electric reculant de 1,21% à 62,06 euros.
A l’inverse, EDF gagnait 0,53% à 25,58 euros. Selon une source proche du dossier, la Commission européenne devrait approuver d’ici à la mi-octobre le projet de construction d’une centrale nucléaire au Royaume-Uni, un contrat de 19 milliards d’euros bénéficiant d’un soutien public.
Enfin, Stentys chutait de 4,52% à 6,13 euros après avoir fait état d’une charge exceptionnelle de plus de cinq millions d’euros au titre du premier semestre, à la suite de la suspension du recrutement des patients d’une étude sur un programme lié traitement de l’infarctus du myocarde.
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