La Bourse de Paris en légère baisse, affaiblie par le discours de la Fed (-0,29%)

La Bourse de Parisétait en légère baisse mercredi à la mi-journée (-0,29), dans un volume d’activité réduit et toujours affaiblie par des commentaires de responsables de la banque centrale américaine.

mercredi 7 août 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris en légère baisse, affaiblie par le discours de la Fed (-0,29%)

A 12H00 , l’indice CAC 40 perdait 11,59 points à 4.020,98 points, dans un volume d’échanges de 381 millions d’euros. La veille, il avait lâché 0,43%.

Le marché parisien a entamé la séance en baisse dans le sillage de Wall Street, avant de revenir rapidement à l’équilibre en milieu de matinée, puis de faiblir à nouveau.

"Les volumes ne sont pas très fournis, ce qui peut expliquer les mouvements parfois un peu brusques du marché", remarque Andréa Tuéni, analyste chez Saxo Banque.

Pour le reste, "le discours de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr) a pesé et le marché en profite pour consolider ses positions d’autant que l’agenda économique n’est pas très riche", ajoute-t-il.

Dennis Lockhart, président de l’antenne de la Fed à Atlanta, a indiqué mardi que la banque centrale américaine pourrait commencer à réduire ses injections de liquidités, qui ont largement soutenu les marchés ces derniers mois, "dès septembre" si la croissance économique et les créations d’emplois devaient s’accélérer.

Sa position a été confortée par son homologue de la Fed de Chicago, Charles Evans, pour qui la réduction va avoir lieu "d’ici la fin de l’année", voire même dès le mois prochain.

"La Fed se permet de souffler le froid", remarquent les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC.

"Étant donné que Charles Evans était un des grands défenseurs d’une politique monétaire toujours plus accommodante, son intervention risque de renforcer les anticipations d’une action à la rentrée", selon eux.

M. Tuéni y voit quant à lui "peut-être la volonté de la Fed de préparer le terrain en vue du mois de septembre".

Parmi les nouvelles économiques, la Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé qu’elle n’envisagera pas de relever son taux d’intérêt, actuellement au niveau exceptionnellement bas de 0,50%, tant que le taux de chômage sera supérieur à 7%.

Par ailleurs, la production industrielle en Allemagne a affiché un net rebond en juin (+2,4%).

Parmi les valeurs, GDF Suez (+1,95% à 16,98 euros) profitait d’un relèvement derecommandation à "acheter" —contre "conserver" auparavant—* par Deutsche Bank.

En revanche, Natixis chutait (-3,81% à 3,79 euros) malgré la publication d’une hausse de son bénéfice net au deuxième trimestre.

Les autres valeurs bancaires évoluaient en ordre dispersé. Crédit Agricole prenait 0,90% à 7,84 euros et Société Générale 0,09% à 33,59 euros mais BNP Paribas perdait 0,42% à 48,89 euros.

Vicat souffrait (-2,20% à 49,44 euros) après avoir pourtant publié un bénéfice net en hausse de 7% au premier semestre.

Danone perdait 0,57% à59,29 euros. Les autorités chinoises ont infligé des amendes totalisant 670 millions de yuans (82 millions d’euros) à six firmes du secteur laitier, dont Dumex filiale du français, pour entente illicite sur leurs prix.

Technip prenait 0,39% à 82,32 euros après avoir remporté un contrat d’environ 35 millions d’euros auprès de la société chinoise Shaanxi LNG Investment&Development, pour la conception d’une unité de gaz naturel liquéfié (GNL).

Air France-KLM lâchait 1,27% à 6,30 euros. Son trafic passagers a augmenté de 1,8% en juillet, tandis qu’il a reculé de 5,8% dans le fret.

Rexel perdait 4,78% à 18,05 euros, alors que son principal actionnaire Ray Investment cèderait environ 10% du capital, selon des sources de marché.

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