La Bourse de Paris entame la semaine sans prendre de risque (-0,10%)
La Bourse de Parisévoluait en très légère baisse lundi matin (-0,10%), marquant une pause dans le sillage de Wall Street et après avoir atteint vendredi un nouveau sommet depuis septembre 2008.
lundi 24 février 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris entame la semaine sans prendre de risque (-0,10%)
A 09H16 , l’indice CAC 40 perdait 4,29 points à 4.376,77 points.
Vendredi, il avait signé une troisième séance de hausse consécutive, en prenant 0,59%. Il n’avait plus évolué à de tels niveaux depuis septembre 2008.
Après avoir atteint ce nouveau sommet, le marché parisien, comme les autres places boursières européennes, se dirige vers "une première séance prudente et indécise", soulignent les analystes chez Saxo Banque.
La Bourse de Paris risque "d’effectuer une pause après quatre semaines de hausse d’affilée", ajoutent-ils.
Les marchés étaient prudents, à la fois après le recul de Wall Street vendredi et sur fond d’inquiétudesquant aux prix de l’immobilier en Chine.
"Les investisseurs craignent notamment un éclatement de la bulle immobilière en Chine suite à la décision des banques de durcir les conditions de prêts pour le secteur immobilier", remarque Saxo Banque.
Le marché parisien réagissait peu à l’engagement du G20, dont les ministres des Finances étaient réunis ce week-end à Sydney, de relever le niveau prévu de la croissance mondiale d’un demi-point de pourcentage par an entre 2015 et 2018, soit de 2.000 milliards de dollars.
"La réunion du G20 promet d’être un non événement en termes d’impact immédiat sur le marché", même si l’objectif en terme de croissance semble "ambitieux", selon les économistes chez Crédit Agricole CIB.
Les investisseurs n’auront par ailleurs aucun indicateur à suivre aux États-Unis lundi. Il se concentreront sur lazone euro avec la deuxième estimation de l’inflation pour janvier, ainsi que le baromètre Ifo du moral des entrepreneurs pour janvier en Allemagne.
Concernant l’inflation en zone euro, les investisseurs attendent surtout la première estimation pour février, qui sera publiée vendredi.
En cas de nouvelle faiblesse des prix, les craintes de déflation sur le continent vont être relancées, ce qui alimentera les spéculations sur une possible action de la Banque centrale européenne (BCE) qui se réunit la semaine prochaine.
Parmi les valeurs, Vivendi prenait 0,65% à 20,97 euros. Le groupe est parvenu à un accord de principe avec le câblo-opérateur Numericable pour la cession de l’opérateur de télécommunications SFR, affirment Les Échos.
Maurel&Prom gagnait 2,04%à 12,27 euros après avoir signé un contrat d’exploitation de 20 ans pour un nouveau permis "Ezanga", en substitution d’un permis antérieur déjà exploité par le groupe au Gabon.
Alcatel-Lucent prenait 0,86% à 3,17 euros. Le groupe va étendre sa collaboration avec le géant américain des puces informatiques Intel dans le domaine du cloud.
Accor était presque stable (+0,04% à 36,95 euros) après avoir annoncé qu’il allait céder sa participation dans un établissement de jeux australien, le Reef Casino, pour un montant total de 85 millions de dollars australiens (environ 55 millions d’euros).
Casino bougeait peu (-0,02% à 82,46 euros) après avoir placé avec succès une émission obligataire de 900 millions d’euros à dix ans destinée à allonger la maturité moyenne de sa dette.
Total était soutenu (+0,42% à 45,79 euros) par un relèvement de recommandation de Barclays. En revanche, Vinci pâtissait (-0,43% à 52,78 euros) d’une note défavorable de Deutsche Bank.
PSA Peugeot Citroën perdait 0,61% à 12,96 euros. Standard&Poors a abaissé d’un cran la note du constructeur automobile français à "B+" contre "BB-", assortie d’une perspective stable.
Enfin, Europacorp prenait 1,55% à 3,94 euros. La société de production et de distribution de Luc Besson et le studio Relativity Media, ont annoncé la création d’une co-entreprise pour la distribution de films aux États-Unis.
jbo/smr/jld