La Bourse de Paris finit à l’équilibre mais reste angoissée par les tensions internationales (-0,05%)

La Bourse de Paris a fini la semaine à l’équilibre (-0,05%), mais reste angoissée par une situation internationale toujours lourde de menaces, qui a conduit le CAC 40 près de son plus bas niveau annuel.

vendredi 8 août 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris finit à l’équilibre mais reste angoissée par les tensions internationales (-0,05%)

L’indice phare de la place parisienne a perdu vendredi 2,02 points à 4.147,81 points, dans un volume d’échanges de 3,6milliards d’euros. La veille, il avait lâché 1,36%.

Le marché parisien a démarré la séance en nette baisse, avant de limiter un peu les dégâts avec les premiers pas dans le vert de la Bourse de New York, sans réussir pour autant à décoller.

"Le marché reste extrêmement fragile à l’approche du week-end avec les premières frappes en Irak qui sont venues s’ajouter à la situation très difficile en Ukraine", a souligné Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

Après l’embargo russe sur les produits alimentaires occidentaux décidé en réponse aux sanctions économiques prises par l’Europe et les États-Unis contre Moscou, les investisseurs redoutent les répercussions sur une économie déjà fragile en zone euro.

"Le marché attend clairement un signe de désescalade, mais pour l’instant la volatilité reste très élevée", a ajouté M. Baradez.

"Tant qu’il n’y a pas de catalyseur vraiment positif" soit du côté des banques centrales, soit du côté géopolitique, "il n’y aura pas de vrai rebond" et "les investisseurs ne réussiront pas à s’extraire durablement des zones basses", selon lui.

Le débutdu bombardement par les États-Unis des positions d’artillerie de l’État islamique en Irak et la reprise des hostilités à Gaza n’ont pas non plus aidé à faire retomber les tensions.

Les investisseurs ont par ailleurs peu réagi au rebond de la production industrielle en France en juin et au fait que l’excédent commercial en Allemagne s’est réduit parallèlement.

Parmi les valeurs, Gemalto a terminé en tête du CAC 40 . Le groupe va acheter son concurrent américain SafeNet pour 890 millions de dollars (666 millions d’euros) et prévoit du coupde dépasser "d’environ 10%" son objectif de résultat des activités opérationnelles pour 2017, jusque-là fixé à 600 millions d’euros.

Certains poids lourds de la cote ont bien résisté et aidé le marché à limiter ses pertes, à l’image de Sanofi (+0,54% à 77,65 euros) ou Schneider Electric (+0,28% à 61,11 euros).

Air France-KLM a lâché 2,88% à 7,09 euros. Le groupe a annoncé une hausse de 1,9% de son trafic passagers en juillet et une baisse moins rapide (-0,9%) de son trafic cargo mais il souffre toujours de surcapacités en Amérique du Nord et en Asie.

Nicox s’est envolé (+19,16% à 2,102 euro) après avoir annoncé vouloir exercer son option de co-promotion d’un traitement ciblant le glaucome et l’hypertension oculaire aux États-Unis, encore en phase de développement.

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