La Bourse de Paris finit en hausse de 0,42%à 4.449,33, nouveau sommet depuis 2008

La Bourse de Paris a atteint jeudi de nouveaux sommets depuis 2008 (+0,42%), en séance et en clôture, portée par la volonté affichée par le précisent de la BCE de maintenir une politique monétaire accommodante.

jeudi 3 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris finit en hausse de 0,42%à 4.449,33, nouveau sommet depuis 2008

L’indice CAC 40 a gagné 18,47 points à 4.449,33 points, dans un volume d’échanges modéré de 3 milliards d’euros. La veille il avait fini à l’équilibre .

La cote parisienne a patiné autour de l’équilibre depuis l’ouverture pour finalement prendre son élan à la faveur du discours de Mario Draghi, ce qui lui a permis d’améliorer pour la deuxième fois cette semaine ses records annuels en séance et en clôture et de revenir ainsi à son meilleur niveau depuis début septembre 2008, soit avant la faillite de Lehman Brothers.

Même si le principal taux directeur de la BCE est resté inchangé à 0,25% et qu’aucune mesure concrète n’a été annoncée, le fait que M. Draghi ait assuré que l’institution monétaire était "résolue" à agir rapidement en cas de nécessité, sans exclure un nouvel assouplissement monétaire, a quand même emporté l’adhésion des investisseurs.

"Au vu des évolutions du marché, les investisseurs ne devaient pas s’attendre tant que cela à de nouvelles mesures dans l’immédiat", a souligné Christopher Dembik, un analyste de Saxo Banque.

Selon lui, "l’innovation principale se situe dans le fait que les membres du conseil des gouverneurs sont unanimes sur la nécessite de nouvelles mesures".

Par ailleurs, l’éventualité d’un assouplissement monétaire "a été évoquée très lourdement" ce qui induit que l’institution semble plutôt "s’orienter vers cette option".

Au final "le marché a réagi en franchissant des plus hauts annuels", car ces annonces "les marchés ont tout simplement été interprétée comme le signe que si d’un côté la Réserve fédérale américaine va réduire ses achats d’actifs et donc les liquidités en circulation, de l’autre côté, la BCE va prendre le relais et faire tourner la planche à billets", a-t-il ajouté.

Accaparée par la BCE, la place parisienne n’a pas vraiment réagi aux indicateurs américains. Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont augmenté plus que prévu, à la veille du très attendu rapport mensuel sur l’emploi américain tandis que l’indice ISM d’activité dans les services pour le mois de mars est ressorti très légèrement sous les attentes.

Parmi les valeurs, Rexel a lâché 2,34% à 18,95 euros, après la cession d’environ 9,5% du capital par son actionnaire principal, le consortium Ray Investment, pour une somme qui devrait dépasser les 500 millions d’euros.

Vivendi a pris 1,44% à 20,48 euros, après avoir refusé qu’un huissier saisisse les documents relatifs aux offre de Numericable (-0,18% à 28,51 euros) et de Bouygues (-0,24% à 30,58 euros) pour sa filiale SFR, sur demande de l’Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam).

Pernod Ricard a souffert (-1,19% à 83,16 euros) de l’abaissement de sa recommandation par Credit Suisse, tout comme Solvay (-2,46% à 111,25 euros) après l’abaissement de la sienne par UBS.

Renault a lâché 1,27% à 70,84 euros, malgré la présentation par son PDG Carlos Ghosn d’un plan dont l’objectif est de permettre à la filiale coréenne du constructeur français de faire croître son chiffre d’affaires de 70% entre 2013 et 2016.

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