La Bourse de Paris a fini la semaine sur un net recul de 1,08%, subissant de plein fouet,à l’instar des autres places mondiales, le sévère décrochage du Nasdaq, l’indice technologique américain.
vendredi 11 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en net recul de 1,08%à 4.365,86 points
L’indice CAC 40 a perdu 47,63 points, à 4.365,86 points, dans un volume d’échanges de 3,9 milliards d’euros. La veille, il avait déjà perdu 0,66%.
La cote parisiennea ouvert dans le rouge et n’a cessé de s’y enfoncer depuis, les premiers en baisse de Wall Street achevant de saper le moral des investisseurs.
"Le marché suit tout simplement le mouvement de vente sur les valeurs technologiques aux Etats-Unis", a souligné Mikaël Jacoby, responsable du trading Europe continentale d’Oddo Securities.
Cette situation "se traduit par un rattrapage sur nos marchés, avec des prises de bénéfices qui continuent leur cours sans nouvelle positive pour soutenir les marchés dans le sens inverse", a-t-il complété.
"Et tout cela estsublimé en outre par l’instabilité persistante en Ukraine", selon lui.
Le Nasdaq a connu jeudi sa plus mauvaise séance depuis le 9 novembre 2011, en plongeant de 3,1%. Dès son ouverture vendredi, il a à nouveau perdu 1%.
Les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur les valorisations très élevées des valeurs du Nasdaq, avec la crainte grandissante que les bénéfices ne soient pas au rendez-vous.
Dans ce contexte déjà fragile, les résultats trimestriels décevants de la première banque américaine en termes d’actifs JPMorgan Chase, ont aussi pesésur les marchés.
A l’inverse, la cote est restée relativement indifférente aux indicateurs du jour. Aux Etats-Unis, les prix à la production ont effectué un bond surprise en mars, et la confiance des consommateurs a progressé plus fortement que prévu pour le mois d’avril.
Les chiffres d’inflation en zone euro ont aussi relancé le débat sur une éventuelle spirale déflationniste. L’Allemagne a confirmé le ralentissement de son inflation à 1% en mars. En Espagne, les prix ont même baissé de 0,2% sur un an en mars, une première depuis octobre 2009.
Ducôté des entreprises, quasiment toutes les valeurs du CAC 40 ont fini dans le rouge.
Danone , LVMH (+0,25% à 141,2 euros) et Renault (+0,03% à 72,95 euros) ont été les seuls à résister.
Thales a lâché 3,71%% à 46,09 euros au lendemain de sa journée investisseurs, au cours de laquelle le groupe a détaillé une stratégie qui le réoriente vers les marchés civils, en évitant de chiffrer ses objectifs de croissance.
Areva a enregistré la plus forte baisse de l’indice SBF 120 (-5,22% à 17,35 euros), alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte dans l’affaire de la société minière canadienne Uramin, sur les conditions du rachat en 2007 de cette société par le géant français du nucléaire, dirigé alors par Anne Lauvergeon.
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