La Bourse de Paris finit en pente douce (-0,12%) une journée sans indicateurs majeurs

La Bourse de Paris a terminé lundi en pente douce (-0,12%), après avoir amélioré son record annuel en début de séance, peinant à trouver du ressort dans une journée dépourvue d’indicateurs de premier ordre.

lundi 12 août 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris finit en pente douce (-0,12%) une journée sans indicateurs majeurs

L’indice CAC 40 a perdu 4,87 points à 4.071,68 points. Il avait franchi peu après l’ouverture un nouveau sommet depuis le 1er janvier à 4.088,64 points. Vendredi, il avait gagné 0,30% et terminé à son plus haut niveau de clôture de 2013.

Après une ouverture très dynamique, qui s’est concrétisée par un nouveau record, le marché parisien a dérivé dans le rouge, privé de nouvelles susceptibles de soutenir la cote. La Bourse de Paris n’a pas non plus trouvé de relais outre-Atlantique, puisque Wall Street affichait sa prudence dans les premiers échanges en évoluant autour de l’équilibre.

"La séance est calme et manque de catalyseurs pour justifier d’une direction précise", mais il y a "toujours une tendance de fond" plutôt optimiste "sans vraiment de signaux" de faiblesse "qui se matérialisent sur les indices" pour le moment, a estimé Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse.

Selon lui, l’indice devrait rester "sur la zone des 4.050/4.080 points et il faudra attendre au minimum mercredi, la publication de la première estimation des chiffres du PIB pour la zone euro au deuxième trimestre pour sa faire une idée et voir si les indicateurs précurseurs publiés ces dernières semaines qui révélaient "plutôt une embellie se matérialisent par des chiffres un peu meilleurs sur le 2e trimestre ou pas".

Le marché est du coup un peu "en roue libre" et dans l’"attente par rapport à mercredi", car "pour l’instant, les nouvelles sont un peu réchauffées et ne sont pas de nature à effrayer les intervenants sur le marché, en tous cas pas dans l’immédiat", a-t-il ajouté.

Au cours de cette séance, les investisseurs ont en effet peu réagi à un produit intérieur brut plus faible que prévu du Japon à 0,6% au 2e trimestre, et pas vraiment non plus au recul de 4,6% du produit intérieur brut en Grèce au deuxième trimestre.

Parmi les valeurs, Technip a pris 1,71% à 84,93 euros après avoir remporté huit contrats auprès du groupe pétrolier brésilien Petrobras, pour une valeur de 1,35 milliard d’euros.

En revanche, Sanofi a reculé (-1,46% à 77,7 euros). Les autorités de Pékin ont ouvert une enquête après qu’un article de la presse chinoise a décrit des faits de corruption remontant à 2007 dont se serait rendu coupable en Chine le groupe pharmaceutique français.

Lafarge a également décéléré de 0,61% à 48,59 euros alors que l’agence denotation Moody’s a abaissé la perspective de la note du groupe à "négative", contre "stable".

Accor (+2,38% à 29,43 euros) et Sodexo (+1,81% à 67,03 euros) ont bénéficié pour leur part de relèvements de recommandation par la banque américaine Bank of America-Merrill Lynch.

GDF Suez (-1,23% à 16,92 euros) a pâti de son côté d’une note défavorable de Société Générale.

Thales (+0,80% à 39,56 euros) a, lui été soutenu par un relèvement de son objectif de cours par JPMorgan.

Spir Communication a dégringolé (-17,48% à 11,66 euros). La société a démenti vendredi soir les rumeurs sur une possible cession d’activités, soulignant qu’"aucune opération ou projet n’était en cours".

Tous droits réservés © FranceTransactions.Com, 2001-2025