La Bourse de Paris finit en petite forme (-0,57%) sous le coup d’indicateurs européens décevants
La Bourse de Paris a commencé la semaine en petite forme (-0,57%), affectée par des publications décevantes en zone euro, montrant un ralentissement de l’activité.
lundi 23 juin 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en petite forme (-0,57%) sous le coup d’indicateurs européens décevants
L’indice CAC 40 a perdu 25,77 points à 4.515,57 points, dans un volume d’échanges modéré de 2,8 milliards d’euros. Vendredi, il avait lâché 0,48%.
Le marché parisien n’a pas eu le temps de profiter des bonnes nouvelles côté chinois avec un indice d’activité à son meilleur niveau en sept mois en juin, car dès l’ouverture l’horizon a été obscurci par l’accélération de la contraction de l’activité du secteur privé en France pour le même mois.
La cote parisienne a donc démarré du mauvais pied, sans parvenir à redresser la barre, d’autant que l’indice publié par le cabinet Markit a également été décevant pour l’ensemble de la zone euro, avec un ralentissement pour le deuxième mois consécutif, témoignant d’un essoufflement de la reprise dans la région.
La hausse plus forte que prévu des ventes de logements anciens en mai aux États-Unis n’a pas suffi pour inverser la tendance, alors que la Bourse de New York faisait des débuts hésitants.
"Les bons chiffres chinois laissait présager une ouverture plus calme, mais les marchés ont été pas mal pénalisés par les mauvais chiffres d’activités montrant un ralentissement notable surtout en France", a souligné Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.
"Pour autant le marché n’a pas trop mal résisté,mais les investisseurs ont du mal à trouver une dynamique d’achat", a-t-il poursuivi, en soulignant que les "bons chiffres américains" avait eu un effet bénéfique mais néanmoins mesuré.
Parmi les valeurs, Alstom a fini dernier de l’indice CAC 40 , après une nette progression à l’ouverture, la validation de l’offre d’alliance avec General Electric et de l’accord obtenu avec Bouygues (-2% à 31,64 euros) permettant à l’État d’entrer au capital suscitant beaucoup de questions parmi les investisseurs.
Le dossier Alstom a eu un impact négatif sur d’autres valeurs dont l’État est actionnaire comme Safran (-2,04% à 48,14 euros), Airbus (-1,66% à 49,36 euros) ou encore EDF (-2,88% à 23,47 euros), en raison de spéculations autour d’éventuelles cessions de titres pour financer l’opération sur Alstom.
L’électricien français aaussi été touché par les déclarations autour de ses tarifs. Manuel Valls a ainsi déclaré qu’il y aurait à l’automne 2014 une hausse du prix de l’électricité d’une "ampleur plus faible que 5%". La ministre de l’Ecologie et de l’Energie Ségolène Royal avait, elle, annoncé jeudi un gel destarifs de l’électricité en août, ce qui avait fait chuter le cours de Bourse du groupe.
En tête du CAC 40, Alcatel-Lucent a retrouvé pour sa part de l’élan après plusieurs séances de baisse (+4,77% à 2,75 euros).
BNP Paribas a peu réagi (-0,45% à 50,96 euros) aux informations du Wall Street Journal selon lesquelles la banque et la justice américaine sont proches d’un accord sur le paiement d’une amende de huit à neuf milliards de dollars.
abx/fpo/rhl