La Bourse de Paris finit une semaine difficile sans prendre aucun risque (-0,06%)
La Bourse de Paris a fini une semaine difficile sans prendre aucun risque (-0,06%), les investisseurs n’ayant pas trouvé d’impulsion dans l’actualité économique plutôt clairsemée de la séance.
vendredi 27 juin 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit une semaine difficile sans prendre aucun risque (-0,06%)
L’indice CAC 40 a perdu 2,65 points à 4.436,98 points dans un volume d’échanges faible de 2,5 milliards d’euros. La veille, il avait perdu 0,47%, après avoir déjà abandonné 1,28% mercredi.
La cote parisienne a ouvert en légère hausse et amorcé un semblant de rebond dans la matinée avant de redescendre et de patiner autour de l’équilibre.
La prudence affichée par la Bourse de New York a fait écho à celle la place parisienne, qui n’a pas non plus vraiment réagi à la montée plus importante que prévu du moral des ménages aux États-Unis en juin.
"Le marché s’est un peu essoufflé, les volumes sont très faible, oscillant entre 4.450 et 4.490 points", a observé Mikael Jacoby, responsable du trading Europe continentale d’Oddo Securities.
"La journée est caractérisée par le manque de grosses nouvelles macroéconomiques et de catalyseurs" à même de relancer l’indice, a-t-il ajouté.
Même la bonne surprise pour les ménages américains "n’apporte pas suffisamment de valeur ajoutée aux investisseurs aujourd’hui pour se mettreà acheter", alors que la cote "s’apprête à entrer dans le trou de l’été", selon lui.
Alors que la faiblesse des prix en zone euro a en effet été un des facteurs décisifs ayant conduit la Banque centrale européenne à lancer de nouvelles mesures de soutien à l’économie début juin, l’Allemagne a vu de son côté son inflation remonter à 1% sur un an en juin.
Cette nouvelle n’a pas non plus eu grand effet sur la place parisienne, pas plus que la désignation de Jean-Claude Juncker par les dirigeants de l’UE pour présider la Commission européenne.
Avant l’ouverture, l’Insee a confirmé la stagnation de l’activité en France au premier trimestre.
Parmi les valeurs, Coface a fini en forte hausse (+8,45% à 11,29 euros), pour son retour à la Bourse de Paris. L’assureur-crédit, filiale de Natixis (-0,97% à 4,78 euros), a réussi son introduction en Bourse à un prix dans le milieu de la fourchette proposée, qui la valorise à 1,631 milliard d’euros.
Worldline a pour sa part fini à l’équilibre à 16,40 euros. La filiale spécialisée dans le paiement et les transactions électroniques du groupe français Atos (+0,49% à 61,6 euros) a fait ses premiers pas en Bourse après avoir levé 575 millions d’euros à un prix de 16,40 euros par action, soit le bas de la fourchette visée.
Safran (+1,99% à 48,51 euros) et Airbus (+1,56 à 49,29 euros) ont fini dans les premières places du CAC 40, regagnantdu terrain grâce à la fin des spéculations autour d’une éventuelle cession de l’Etat après la vente de 3,1% des parts de ce dernier dans GDF Suez.