La Bourse de Paris hésite (+0,01%), avant l’emploi américain

La Bourse de Paris hésitait (+0,01%) dans les premiers échanges vendredi matin, nourrissant l’espoir d’un rebond du marché de l’emploi américain, après avoir atteint la veille de nouveaux sommets depuis 2008 grâce à la BCE.

vendredi 4 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris hésite (+0,01%), avant l’emploi américain

A 09H20 , l’indice CAC 40 prenait 0,5 point à 4.449,83 points, après avoir ouvert en hausse plus prononcée.

Jeudi, il avait gagné 0,42%. Le discours accommodant de Mario Draghi, le président de la BCE, lui a permis d’améliorer ses records annuels en séance et en clôture et de revenir ainsi à son meilleur niveau depuis début septembre 2008, soit avant la faillite de Lehman Brothers.

La séance du jour sera presque entièrement consacrée au très attendu rapport mensuel sur l’emploi américain de mars. Les investisseurs espèrent tous un rebond du marché du travail américain après l’hiver très rude traversé par les Etats-Unis,qui a retardé les créations d’emplois.

"Nous attendons un bon chiffre sur les créations d’emplois aux Etats-Unis aujourd’hui, au moment où le marché du travail se remet de la période hivernale, ce qui devrait donner un nouveau coup de pouce au ton du marché et au dollar", expliquentde leur côté les économistes de Crédit Agricole CIB.

Ce sentiment est partagé par l’immense majorité des analystes, dont le consensus table sur 200.000 emplois nouveaux en mars.

"Les informations sur l’état du marché du travail ont été généralement positives", rappelle l’équipe de Crédit Agricole CIB. L’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le seul secteur privé est notamment ressortie quasiment en ligne avec les attentes.

Mais un chiffre décevant "ne freinerait probablement pas les attentes d’une nouvelle coupe dans les achats d’actifs de la Fed lors de sa prochaine réunion, après les propos accommodants de Janet Yellen plus tôt dans la semaine", ajoute Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Le taux de chômage américain doit lui légèrement décliner. Mais ce volet du rapport sera moins scruté, après la décision de la Fed de décorréler la remontée de ces taux à cet indicateur.

Seul autre indicateur de poids, les commandes industrielles de l’Allemagne ont augmenté de manière surprise en février.

Du côté des valeurs, le secteur des télécoms brûlait de connaître la conclusion du feuilleton SFR. Vivendi (-0,66% à 20,34 euros) doit décider vendredi s’il choisit de céder sa filiale à Numericable (+0,45% à 28,03 euros) et sa maison mère Altice, après trois semaines de négociations exclusives, ou bien s’il accepte d’écouter les contre-propositions de Bouygues (-1,66% à 30,13 euros).

PSA Peugeot Citroën cédait 0,49% à 14,11 euros. Le constructeur automobile a commencé à rappeler 130.930 voitures au Brésil pour risque d’incendie. Son nouveau président du directoire, Carlos Tavares, a aussi écarté la possibilité d’ouvrir de nouvelles usinesen Europe "dans les prochaines années", évoquant des "surcapacités" du constructeur automobile français.

Son concurrent Renault profitait (+1,84% à 72,14 euros) d’un relèvement de sa recommandation par UBS, à "acheter" contre "neutre" auparavant.

Scor lui emboîtait le pas (+1,95%à 25,89 euros), relevé par JPMorgan Cazenove à "surpondérer" contre "neutre" auparavant.

Schneider Electric gagnait 0,29% à 65,27 euros, après être entré en négociations exclusives avec les fonds d’investissement Carlyle Group et PAI Partners pour la cession complète deson activité Custom Sensors&Technologies (CST).

Fimalac prenait 2,83%à 58,5 euros, malgré la publication d’un bénéfice net de 79 millions d’euros en 2013, en baisse de plus de 27% sur celui de 2012 qui avait été gonflé par la cession de 10% de l’agence de notation Fitch.

Genticel était stable à 6,7 euros, après le succès de son introduction en Bourse où la société biopharmaceutique a levé 34,5 millions d’euros sur les marchés Euronext de Paris et Bruxelles.

Novacyt (biotechnologies) était également à l’équilibre à 6,2 euros, après avoir indiqué que la société disposait de moyens financiers suffisants jusqu’à la findu trimestre et menait des discussions pour trouver "de nouvelles sources de financement".

Rémy Cointrau gagnait 3,25% à 61 euros, suite à des spéculations sur une possible offre de rachat du groupe.

rfo/fpo/mml

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