La Bourse de Paris hésite à l’entame d’une semaine chargée (-0,19%)
La Bourse de Paris hésitait lundi matin dans les premiers échanges (-0,19%), avant une semaine chargée en rendez-vous macroéconomiques, avec une réunion de la Banque centrale européenne et une salve d’indicateurs des deux côtés de l’Atlantique.
lundi 29 septembre 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris hésite à l’entame d’une semaine chargée (-0,19%)
A 09H20 , l’indice CAC 40 perdait 8,49 pointsà 4.386,26 points. Vendredi, il avait rebondi de 0,91%.
"Après une semaine de consolidation où les principales bourses européennes ont marqué le pas en évoluant en territoire négatif, faute d’indicateurs et de publications majeures, les investisseurs vont assister à une semaine beaucoup plus riche", relèvent dans une note les analystes de Saxo Banque.
Toutefois, selon eux, "l’aversion pour le risque, sentiment prédominant la semaine dernière, pourrait se maintenir en ce début de semaine", et donc peser sur les marchés d’actions.
Pour les économistes de Crédit Agricole-CIB, "les actifs risqués semblent manquer de direction claire pour le moment".
Selon eux, "les investisseurs tentent d’évaluer les conséquences d’une +normalisation+" de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), qui est en train de resserrer sa politique monétaire.
La Fed pourrait bientôt remonter ses taux directeurs, une échéance dont le calendrier n’est pas encore fixé mais qui alimente déjà les spéculations.
Dans ce contexte, les investisseurs attendent la publication vendredi du rapport mensuel sur l’emploi américain.
Mais avant cela, les marchés se tourneront vers la Banque centrale européenne (BCE) qui tient jeudi sa réunion mensuelle de politique monétaire, cette fois-ci à Naples (sud de l’Italie). La réunion sera suivie comme toujours d’une conférence de presse de son président Mario Draghi.
L’institution monétaire de Francfort donnera le détail de nouvelles injections de liquidités dans le circuit financier, alors que le doute grandit parmi les analystes quant à l’efficacité de ses efforts pour dynamiser l’économie en zone euro.
En coursde séance, les investisseurs suivront plusieurs indicateurs dont les chiffres provisoires de l’inflation pour le mois de septembre en Allemagne.
En Espagne, les prix à la consommation ont reculé de 0,3% en septembre sur un an, selon un chiffre provisoire publié lundi par l’Institut national de la statistique (Ine), soit le troisième mois de baisse consécutif.
Par ailleurs, la croissance de l’économie allemande pourrait être plus faible en 2014 que le 1,8% prévu par le gouvernement, a reconnu le ministre de l’Economie dimanche.
Aux Etats-Unis, les dépenses et revenus des ménages en août, les promesses de vente de logements en août et un discours du président de la Fed de Chicago Charles Evans sont inscrits à l’agenda.
Du côté des valeurs, Air France-KLM prenait 1,91% à 7,63 euros après que le SNPL, principal syndicat de pilotesd’Air France, a mis fin dimanche à une grève historique de 14 jours. La reprise du travail va toutefois se dérouler dans un climat tendu, la direction confirmant le développement de Transavia France de façon unilatérale.
Ipsen (-0,51% à 39,20 euros) reculait après avoir admis samedi un échec dans sa tentative d’élargir les indications de l’un de ses traitements phares, le tasquinimod, à de nouvelles pathologies.
Thales (-0,14% à 40,67 euros) réagissait peu après avoir été écarté par l’italien Finmeccanica pour la reprise de sa branche ferroviaire AnsaldoBreda, qui lui aurait permis de devenir un leader mondial de la signalisation, selon des informations de presse.
L’Oréal (-0,24% à 124,55 euros) ne bénéficiait pas significativement de la signature d’un contrat de licence avec le numéro trois mondial de l’équipement sportif, la marqueallemande Puma, qui entrera en vigueur le 1er janvier.
BNP Paribas reculait de 0,91% à 52,35 euros. Le président de la banque, Baudouin Prot, quittera, à sa demande, son poste le 1er décembre et sera remplacé par son conseiller Jean Lemierre.
Les valeurs bancaires pesaient globalement sur la cote à l’image de Société Générale (-0,47% à 40,48 euros) et Crédit Agricole (-0,25% à 11,86 euros).
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