La Bourse de Paris pénalisée (-0,41%) par la clôture négative de Wall Street
La Bourse de Paris était pénalisée jeudi (-0,41%) dans les premiers échanges par la clôture négative de Wall Street la veille, et le retour des craintes sur l’Ukraine, à l’entame d’une séance qui s’annonce indécise.
jeudi 27 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris pénalisée (-0,41%) par la clôture négative de Wall Street
A 09H21 , l’indice CAC 40 perdait 17,94 points à 4.367,21 points. La veille, il avait fini en nette hausse (+0,94%), porté par les espoirs de soutien à l’économie en Europe et en Chine.
La Bourse américaine a fléchi en fin de séance mercredi, rattrapée notamment par la crise ukrainienne.
"Les craintes et incertitudes autour de la Russie ont recommencé à peser sur les indices, notamment lorsque, dans un discours, le président Obama a indiqué que +l’isolement+ de la Russie deviendra +plus profond+ si Moscou +maintient le cap actuel+", rappelle le courtier Aurel BGC.
L’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer jeudi surun projet soumis par Kiev, dénonçant le rattachement de la Crimée à la Russie, sans toutefois critiquer explicitement Moscou.
Dans ce contexte, les investisseurs sont "inconstants" et s’en remettent au "sentiment de marché", parfois difficile à cerner, reprend Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. L’indécision pourrait donc prévaloir.
L’agenda de la séance recèle tout de même quelques statistiques. Les investisseurs s’attendent à un rebond des ventes de détail au Royaume-Uni et à une révision à la hausse de la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain pour le quatrième trimestre.
Aux Etats-Unis, on observera aussi les traditionnelles demandes hebdomadaires d’allocation chômage et les promesses de ventes de logements pour février.
"Bien que la voie esquissée par l’Asie soit mince, les marchés pourraient toutefois trouver de quoi résister grâce aux attentes de soutien monétaire en Chine", et à son évocation en Europe, avancent les économistes de Crédit Agricole CIB.
Du côté des valeurs, la visite d’Etat du président chinois Xi Jinping profitait à quelques grands noms de la place, comme Areva, qui prenait 1,31% à 18,19 euros, après avoir signé une série d’accords avec son partenaire chinois CNNC.
PSA Peugeot Citroën grappillait 0,04% à 13,03 euros, après avoir officialisé en grande pompe l’entrée de son partenaire Dongfeng au sein de son capital.
Airbus cédait 0,17% à 52,77 euros, malgré un accord avec la Chine portant sur l’acquisition de 70 avions d’une valeur de plus de dix milliards de dollars (plus de 7 milliards d’euros). Sa filiale Airbus Helicopters et l’entreprise chinoise Avicopter (division hélicoptères du groupe AVIC) vont produire ensemble 1.000 hélicoptères civils EC175/AC352.
GDF Suez perdait 0,61% à 19,59 euros, malgré un accord de coopération avec son partenaire chinois Beijing Enterprise Group (BEG).
JCDecaux profitait (+3,08 à 31,61 euros) d’un relèvement de sa recommandation par Credit Suisse, à "surperformer" contre "neutre" auparavant.
Société Générale lâchait 0,58% à 44,02 euros, sous le coup d’une dégradation de la perspective de sa note par Fitch.
Orange (-1,36% à 46,86 euros) a renouvelé, via son conseil d’administration, le mandat de simple administrateur de Stéphane Richard, ouvrant la voie à sa probable réélection à la tête de l’opérateur télécoms.
Maurel&Prom lâchait 3,52% à 11,50 euros, malgré un bénéfice net en forte hausse en 2013 grâce à la progression de la production au Gabon qui devrait continuer à croître en 2014.
Wendel cédait 0,43% à 115,6 euros, après avoir vu son bénéfice net augmenter de moitié (+50,9%) en 2013, porténotamment par des éléments exceptionnels.
Trigano prenait O,16% à 18,7 euros après un chiffre d’affaires en hausse pour le premier semestre de son exercice décalé 2013/14, et a dit s’attendre à des résultats en progression malgré des coûts de restructuration.
Transgenereculait de 2,98% à 12,03 euros, après une perte nette de 42,9 millions d’euros en 2013, réduite de 0,8%.
Korian-Medica lâchait 2,83% à 25,75 euros, malgré un bénéfice net en hausse de 23,8% à 96 millions d’euros, et un chiffre d’affaires de 2,5 milliards visé pour 2014.
GTT gagnait 2,02% après avoir annoncé que l’option de surallocation prévue dans le cadre de sa récente entrée en Bourse avait été partiellement exercée, portant le total des capitaux levés à cette occasion à 659 millions d’euros.