La Bourse de Paris peu active faute de rendez-vous notable à l’agenda (-0,04%)
La Bourse de Paris évoluait à l’équilibre lundi matin(-0,04), à l’entame d’une séance qui s’annonce peu animée faute de rendez-vous notable, si ce n’est des discours de membres de la Banque centrale européenne (BCE).
lundi 19 mai 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris peu active faute de rendez-vous notable à l’agenda (-0,04%)
A 09H32 , l’indice CAC 40 perdait 1,77 point à 4.454,61 points. Vendredi,il avait pris 0,26% après un net recul jeudi.
Le marché parisien débutait la séance dans le calme "après la très forte volatilité observée la semaine dernière", rappellent les analystes chez Saxo Banque.
Selon eux, "les investisseurs pourraient avoir peu d’appétit pourle risque en attendant les annonces économiques clefs qui devront être publiées en milieu de semaine des deux côtés de l’Atlantique".
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) est attendu mercredi, à la veille de la publication des indices PMI d’activité pour le mois de mai en zone euro.
D’ici là "le programme de ce début de semaine est très allégé", note Saxo Banque, la séance de lundi étant dénuée de tout indicateur majeur tant aux Etats-Unis qu’en zone euro.
Les investisseurs devront se contenter deplusieurs discours de membres de la Banque centrale européenne (BCE) avec notamment le président de la banque centrale allemande Jens Weidmann et le membre français du directoire de l’institution monétaire, Benoît Cœuré.
Leurs propos devraient dans l’ensemble "rester très accommodants", prévient Crédit Agricole CIB.
Les responsables de la BCE ont alimenté ces derniers temps l’idée que la banque centrale était susceptible de mettre en place de nouvelles mesures de soutien dès sa prochaine réunion du 5 juin, en particulier pour contrer la faiblesse de l’inflation.
Ces espoirs d’un geste de la BCE ont été jusqu’à présent un facteur de soutien important pour les indices boursiers, qui manquent par ailleurs de carburant pour poursuivre leur ascension.
Pour Aurel BGC, "les marchés sont clairement protégés par les attentes autour denouvelles mesures d’apport de liquidités de la BCE" et il est "difficile d’anticiper une chute des marchés avec des anticipations aussi forte".
Enfin, le marché suivra les annonces de fusions-acquisitions qui continuent à battre leur plein dans le monde.
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a de nouveau relevé son offre d’achat sur son concurrent britannique AstraZeneca, qui l’a rejetée, alors que le poids lourd américain des télécoms AT&T a décidé d’acheter l’opérateur satellitaire DirecTV pour 48,5 milliards de dollars.
Parmi les valeurs sur le marché parisien, Alstom était en hausse (+1,25% à 28,45 euros). Siemens poursuit "activement" l’examen approfondi des comptes du groupe, a indiqué dimanche une source proche duconglomérat industriel allemand, qui n’a toutefois pas confirmé le dépôt d’une offre sur la branche énergie.
Bourbon était stable à 23,83 euros alors que l’offre publique d’achat (OPA) lancée par la holding Jaccar sur le groupe de services à l’industrie pétrolière, dont elle détient déjà 26,22% du capital, se déroulera du 20 mai au 23 juin.
Les valeurs qui avaient grimpé en fin de semaine dernière soufflaient, à l’image de Numericable (-0,68% à 38,89 euros) et Iliad (-0,86% à 217,60 euros).
GDF Suez allait de l’avant (+0,54% à 19,53 euros) après avoir signé un contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) pendant 20 ans au fournisseur d’électricité japonais Tohoku Electric Power.
Club Méditerranée bougeait peu (-0,05% à 18,65 euros). La société Gaillon Invest a assigné en référé Benetton dans le dossier de l’OPA sur le groupe, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Journal du Dimanche.
Airbus prenait 0,38% à 50,56 euros et Dassault Aviation, 0,89% à 1.004,85 euros. Les deux groupes et l’italien Alenia Aermacchi préparent un nouveau projet commun de drone,a affirmé dimanche la télévision publique allemande ARD.
Enfin, Gascogne s’effondrait (-25,16% à 5,95 euros). Le principal acteur de la filière bois en France (2.200 salariés) reprend sa cotation qui était suspendue depuis la mi-janvier et a annoncé avoir trouvé un accord sur unerestructuration de sa dette et une recapitalisation.