La Bourse de Paris poursuivait sur sa lancée mercredi matin (+0,30%) après avoir nettement rebondi la veille, à l’entame d’une séance pauvre en indicateurs économiques.
mercredi 26 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris poursuit sur lancée de la veille (+0,30%)
A 09H30 , l’indice CAC 40 prenait 13,12 points à 4.357,24 points. La veille, il avait engrangé 1,59%, effaçant du même coup son net recul subilundi.
Le marché parisien continuait à aller de l’avant, conforté par la hausse de Wall Street la veille, qui a également rebondi.
Pour les analystes de Saxo Banque, les indices européens profitent d’un "bon indicateur macroéconomique américain sur la confiance du consommateur" mais également d’une "apparente diminution des tensions entre la Russie et l’Occident".
Ils étaient également favorisés par des propos accommodants de plusieurs membres de la Banque centrale européenne (BCE).
Cela a été notamment le cas de Jens Weidmann, le président de la banque centrale allemande, qui ne passe pas pour l’un des membres les plus souples de la BCE.
"Les investisseurs commencent à espérer un +QE+ (programme de rachat d’actifs, ndlr)", en cas de risque de déflation, relève le courtier Aurel BGC.
Les économistes chez Crédit Agricole CIB estiment toutefois que les échanges sur les marchés devraient se faire dans de faibles marges jeudi, "avec un agenda économique léger".
Les investisseurs devront se contenter des commandes de biens durables pour février aux Etats-Unis (13H30), le consensus des analystes tablant sur une hausse de cet indicateur.
Mardi, le marché a bénéficié d’un rebond plus fort que prévu du moral des ménages en mars outre-Atlantique, laissant penser que le récent accès de faiblesse de l’économie américaine n’était que passager.
Enfin, en Allemagne,le moral des consommateurs allemands est parti pour se stabiliser en avril, marquant une pause après sa hausse continue depuis le début de l’année, selon le baromètre GfK publié mercredi matin.
Parmi les valeurs, les titres les plus dépendants de la conjoncture progressaient à l’image de Renault (+1,49% à 68,77 euros), ArcelorMittal (+1,37% à 11,47 euros), Schneider Electric (+0,99% à 65,38 euros) et Saint-Gobain (+0,77% à 43,13 euros).
PSA Peugeot Citroën prenait 2,53% à 12,98 euros. Le groupe va officialiser mercredi à l’occasion de la visite du présidentchinois à Paris l’entrée à son capital de Dongfeng et de l’Etat français.
Pernod Ricard profitait (+1,33% à 82,79 euros) d’un relèvement de recommandation de Deutsche Bank de "vendre", à conserver". Le courtier a par ailleurs entamé le suivi de Remy Cointreau (+0,94% à 52,50 euros) à "conserver".
Orpea gagnait 2,97% à 47,45 euros après avoir réalisé en 2013 un bénéfice net en hausse de 20,5%, relevant son objectif de chiffre d’affaires pour 2014.
Carrefour prenait 0,27% à 27,39 euros. L’agence de notation Standard and Poors a relevé d’un cran lanote du groupe, à "BBB+" contre "BBB", assortie d’une perspective stable.
EDF perdait 0,37% à 27,97 euros et Veolia Environnement 0,34% à 14,48 euros. Les deux groupes ont signé un accord définitif sur le partage de leur coentreprise énergétique Dalkia.
Dassault Systèmeslâchait 0,17% à 84,13 euros après avoir annoncé que le comité parlementaire américain chargé d’étudier les investissements étrangers dans les secteurs "sensibles" avait décidé d’ouvrir une enquête sur son acquisition projetée d’Accelrys.
Orange grignotait 0,05% à 10,23 euros.Sauf surprise de dernière minute, le conseil d’administration d’Orange devrait renouveler dans la journée le mandat de PDG de Stéphane Richard, mis en examen dans l’affaire Tapie.
Beneteau gagnait 0,90% à 11,20 euros malgré la publication d’un chiffre d’affaires en léger retrait audeuxième trimestre de son exercice décalé 2013-2014, en ligne avec ses prévisions annuelles.
Les publications de Nextradio TV (+2,40% à 25,60 euros), ID Logistics (+1,19% à 72,35 euros) et Infotel (+3,90% à 86,39 euros) étaient saluées, contrairement à celle de Neopost (-5,35% à55,69 euros).
Eurofins Scientific perdait 0,87% à 211,00 euros après avoir signé un accord d’acquisition pour Underwriters Laboratories (UL), spécialisé dans l’analyse de l’eau.
Gecina lâchait 2,39% à 94,99 euros. Société Générale a vendu 1,1% du capital pour le compte d’un investisseur institutionnel dont le nom n’a pas été dévoilé.
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