La Bourse de Paris réalise une belle progression (+1%), grâce à l’accord sur l’Ukraine

La Bourse de Paris a réalisé une belle progression jeudi (+1%), soutenue par l’accord trouvé sur la crise ukrainienne qui a momentanément mis au second plan les inquiétudes au sujet de la dette grecque.

jeudi 12 février 2015, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris réalise une belle progression (+1%), grâce à l’accord sur l’Ukraine

L’indice CAC 40 a pris 46,82 points à 4.726,20 points, dans un volume d’échanges étoffé de 4,6 milliards d’euros. Il a atteint ainsi son plus haut niveau annuel en clôture, un record depuis juin 2008. La veille, il avait perdu 0,35%.

Le marché parisien a connu un démarrage poussif dans les premiers échanges, avant d’accélérer le rythme en milieu de matinée peu après l’annonce d’un accord sur l’Ukraine. Le CAC 40 a aussi touché un record annuel en séance à 4.746,75 points.

"La cote parisienne a été dynamisée par l’accord annoncé sur l’Ukraine qui a permis à la Bourse de Paris de réaliser une belle séance", a résumé Christian Jimenez, président de Diamant Bleu Gestion.

Kiev et les rebelles séparatistes ont signé une feuille de route visant à ramener la paix en Ukraine, qui prévoit notamment l’instauration d’un cessez-le-feu dimanche et la création d’une zone tampon élargie, ont annoncé les dirigeants russe, ukrainien, français etallemand, à la fin de négociations marathon à Minsk.

"Deux hypothèques pesaient sur les marchés, l’Ukraine et la Grèce. Il y a donc eu une bonne nouvelle sur le premier dossier et il faut encore maintenant que la deuxième hypothèque soit levée" pour que le marché puisse progresser davantage, a expliqué M. Jimenez.

"Concernant la dette grecque, les choses n’avancent pas" et du coup "les investisseurs restent en posture d’observation sur ce sujet", a-t-il complété.

Le marché attendait en effet avec impatience les conclusions d’une réunion exceptionnelle sur la Grèce des ministres des Finances de la zone euro qui n’a finalement débouché mercredi sur aucun accord avec la Grèce, alors que le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a estimé que des progrès ont été faits "mais pas assez pour parvenir à des conclusions communes".

"L’autre question du jour", ont jugé les analystes de Aurel BGC, est donc de savoir si le sommet européen des chefs d’État et de gouvernements qui a commencé à la mi-journée, "va déboucher sur des avancées entre la Grèce et ses partenaires européens."

Selon eux, "les rumeurs vont bon train, mais il est peu probable de voir un accord émerger avant lundi, date du prochain Eurogroupe et échéance fixée par J. Dijsselbloem pour que la Grèce accepte une extension du programme actuel".

La séance a par ailleurs été marquée par une avalanche de résultatsd’entreprises diversement reçus.

Renault a tenu la vedette en tête du CAC 40 après avoir publié de solides résultats pour 2014 avec un bénéfice net plus que triplé.

Publicis a grimpé (+3,74% à 69,56 euros), s’appuyant sur une accélération de la croissance au quatrième trimestre et en dépit d’une baisse du bénéfice sur l’exercice.

EDF a souffert (-3,84% à 23,41 euros), après des résultats 2014 sans éclat et des bénéfices un peu décevants.

Pernod Ricard a perdu 4,09% à 103,20 euros après un bénéfice en repli de 5% au premier semestre.

Edenred a cédé 2,19% à 24,97 euros après un bénéfice net en légère hausse en 2014.

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