La Bourse de Paris rebondissait vendredi matin dans les premierséchanges (+0,31%), le marché relevant la tête après deux séances de fortes turbulences alimentées par une résurgence des craintes sur la croissance mondiale.
vendredi 17 octobre 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris rebondit après de fortes turbulences (+0,31%)
A 09H27 , l’indice CAC 40 prenait 12 points à 3.930,62 points. La veille, il avait limité la casse en fin de séance, perdant 0,54%, après avoir frôlé la panique plus tôt dans la journée.
"Les investisseurs devraient reprendre leur respiration après une semaine très mouvementée, d’autant plus que la journée est relativement pauvre du côté des indicateurs macroéconomiques", anticipent dans une note les analystes de Saxo Banque.
"Avec des mots apaisants de la part de la Banque centrale américaine, il semble que nous puissions voir une pause de court terme dans la poussée de volatilité", juge aussi Chris Weston, un stratégiste de IG.
Les marchés ont été temporairement soulagés par les propos d’un responsable de la Banque centrale américaine, qui a estimé jeudi que la Fed devrait envisager de retarder la fin des achats d’actifs prévue à la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC) fin octobre.
Les investisseurs vont rester focalisés sur la communication des Banques centrales vendredi avec notamment une allocution d’un membre de la Banque centrale européenne mais aussi de la présidente de la Fed Janet Yellen.
L’agenda des indicateurs macroéconomiques étant par ailleurs plutôt clairsemé, Michael Hewson, un analyste de CMC Markets, s’attend à ce que les marchés soient "certainement moins sujets aux fortes variations".
Aux Etats-Unis sont notamment attendues les mises en chantier de logements pour le mois de septembre et la première estimation de la confiance des consommateurs en octobre, publiée par l’Université du Michigan.
Ces chiffres seront suivis de près dans un contexte d’inquiétude vis-à-vis de la reprise aux Etats-Unis, après une série de chiffres décevants qui ont alimenté la débâcle des marchés.
"Ces deux dernières semaines,avec l’assombrissement de la conjoncture mondiale, les craintes sur l’Europe, la Grèce et (les craintes liées au virus) Ebola pesant sur la tendance, les perspectives pour les marchés actions ont commencé à être de plus en plus incertaines", rappelle M. Hewson.
Du côté des valeurs, Gemalto décrochait de 7,62% à 61,37 euros. L’entreprise doit publier son résultat trimestriel le 23 octobre.
L’équipementier automobile Faurecia progressait de 3,74% à 23,70 euros après la publication d’un chiffre d’affaires mondial en hausse de 6,5% au troisième trimestre. Il entraînait avec lui sa maison mère PSA Peugeot Citroën (+3,89% à 9 euros), qui a réalisé de bonnes performances commerciales en Europe le mois dernier.
Valeo gagnait de son côté 3,87% à 81,60 euros.
Accor (+1,93% à 30,87 euros) montait après avoir enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 3,3% au troisième trimestre.
Les valeurs bancaires repartaient de l’avant à l’image de Société Générale (+1,12% à 34,77 euros), Crédit Agricole (+0,87% à 10,46 euros) et BNP Paribas (+0,62% à 45,73 euros).
Les poids lourds de la cote Total (+0,38% à 42,71 euros) et Sanofi (+0,14% à 78,91 euros) tiraient également le marché vers le haut.
Thales perdait en revanche 0,49% à 37,32 euros. Le groupe a confirmé son intérêt pour participer avec le constructeur naval DCNS, dont il est l’actionnaire, à un marché de renouvellement des sous-marins australiens.
Aviation Latécoère reculait de 0,88% à 7,85 euros. Etranglé par une lourde dette, le groupe n’exclut aucune option avant l’ouverture de discussions avec ses créanciers, a affirmé le président de son conseil de surveillance Pierre Gadoneix.
Orange grignotait 0,29% à 10,55 euros après avoir déposé sa demande d’autorisation auprès du gendarme de la Bourse espagnole pour racheter l’opérateur de télécommunications Jazztel.
Pierre et Vacances s’envolait de 11,03% à 23,76 euros après un chiffre d’affaires annuel en hausse de 8,3%.
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