La Bourse de Paris refait surface (+0,43%), entraînée par Wall Street, mais reste fragile

La Bourse de Paris a refait surface lundi (0,43%), entraînée par le rebond de Wall Street, mais les investisseurs n’ont pas abandonné toute prudence, en raison des difficultés toujours prégnantes en Ukraine.

lundi 14 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris refait surface (+0,43%), entraînée par Wall Street, mais reste fragile

L’indice CAC 40 a gagné 18,70 points à 4.384,56 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,6 milliards d’euros. Vendredi, l’indice parisien avait nettement reculé .

Le marché parisien a démarré en baisse, avant de remonter doucement au fil de la journée et de repasser dans le vert, soutenu par les premiers pas en hausse de Wall Street.

Les bonnes nouvelles, aussi bien du côté des indicateurs avec une hausse plus forte que prévu des ventes au détail aux États-Unis en mars et du côté des entreprises avec des résultats meilleurs qu’attendu de Citigroup, ont un peu éclairci l’horizon.

Mais la situation reste fragile, le contexte géopolitique en Ukraine continuant à peser largement.

"Les résultats de Citigroup et les ventes au détail américaine bien orientée ont permis de stopper l’hémorragie, mais cela n’a pas été suffisant pour générer un rebond durable, car la situation en Ukraine pèse toujours lourd", a observé Alexandre Baradez, un analyste de IG.

Les insurgés armés pro-russes tenaient ainsi toujours tête au gouvernement pro-européen lundi dans l’est de l’Ukraine, dont le président a évoqué un possible référendum sur le statut, une ouverture qui risque de ne pas suffire aux séparatistes.

"Comme il n’ya pas de portes de sortie à court terme, cela reste un facteur de pression à la baisse, avec la crainte d’une contagion économique négative" bien au-delà du pays, a-t-il complété. Au final, "la tension et la volatilité ne redescendent pas", ajoute-t-il.

Du côté des valeurs, la volatilité de la place a provoqué un repli vers des valeurs plus défensives, a-t-il également relevé.

Total (+2,88% à 49,1 euros), Pernod Ricard (+2,80% à 86,7 euros), et L’Oréal (+2,77% à 120,7 euros) juste avant la publication de son chiffre d’affaires au premier trimestre, ont ainsi fini en tête du CAC 40.

A l’autre extrémité de l’indice, Renault, très présent en Russie, a perdu 3,33% à 70,52 euros. La banque Société Générale, également exposée, a aussi souffert (-1,61% à 43,1 euros).

PSA Peugeot Citroën, de son côté a fermé la marche sur l’indice SBF 120 (-6,28% à 12,83 euros), après la déception provoquée par son nouveau plan stratégique, "Back in the race", qui prévoit un redressement du constructeur automobile trop lointain au goût des investisseurs.

Sequana a dévissé (-24,27% à 5,46 euros) après avoir annoncé que son augmentation de capital pourrait s’effectuer avec une "décote significative" par rapport au cours de son action.

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