La Bourse de Paris regagne du terrain après avoir baissé la veille (+1,50%)

La Bourse de Paris a nettement rebondi mardi (+1,50%) après son repli de la veille, prenant un peu de distance avec un contexte géopolitique toujours tendu, alors que les publications d’entreprises s’intensifient des deux côtés de l’Atlantique.

mardi 22 juillet 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris regagne du terrain après avoir baissé la veille (+1,50%)

L’indice CAC 40 a gagné 64,78 points à 4.369,52 points, dans un volume d’échanges faible de 2,8 milliards d’euros. La veille, il s’était replié de 0,71%, sous l’effet des inquiétudes géopolitiques.

Après un démarrage dans le vert, la cote a accentué sa progression au fur et à mesure de la séance. A Wall Street, le marché a ouvert en territoire positif.

Pour Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée, il s’agit d’un "rebond technique", dans un marché où le "stress engendré par le risque géopolitique" a en partie reculé.

Les Européens ont décidé mardi de préparer des sanctions contre la Russie dans le secteurde la défense après le crash d’un avion malaisien attribué à un tir de missile dans l’Est de l’Ukraine, et la pression monte sur la France pour qu’elle renonce à la vente de navires militaires Mistral.

Au Proche-Orient, le chef de l’ONU et le chef de la diplomatie américaine tentaient de leur côté d’arracher un cessez-le-feu deux semaines après le début d’une offensive menée par Israël dans la bande de Gaza au cours de laquelle près de 600 Palestiniens ont été tués.

"Les investisseurs resteront toujours, toutefois, vigilants par rapport au risque géopolitique qui est en toile de fond encore cet été", affirme Christopher Dembik, un analyste de Saxo Banque.

Selon M. Rozier, le rebond du marché mardi comporte d’ailleurs des "fragilités", citant en exemple la déception qu’a suscité Publicis, qui a décroché de 4,69% à 56,11 euros, après que le groupe a averti que son objectif d’une croissance de 4% en 2014 serait "difficile à atteindre", en raison d’un ralentissement beaucoup plus marqué que prévu au deuxième trimestre et d’un résultat net sur six mois en chute.

Les valeurs sont nombreuses à "rebondir sur des aspects techniques à l’instar de Total", poursuit M. Rozier. Le géant pétrolier a terminé en hausse de 3,13% à 51,35 euros.

En revanche, le secteur bancaire est resté "plutôt à la traîne", indique le conseiller de gestion. Crédit Agricole a terminé en hausse de 1,14% à 10,2 euros, Société Générale 0,95% à 37,85 euros et BNP Paribas 0,22% à 48,75 euros.

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