La Bourse de Paris reprend des forces (+0,78%) en attendant les chiffres de croissance en zone euro
La Bourse de Paris a repris des forces (+0,78%) mercredi, mettant de côté ses craintes au sujet des troubles géopolitiques et de la croissance avant les chiffres très attendus du PIB en zone euro jeudi.
mercredi 13 août 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris reprend des forces (+0,78%) en attendant les chiffres de croissance en zone euro
L’indice CAC 40 a pris 32,63 points à 4.194,79 points, dans un volume d’échanges faible de 2,5 milliards d’euros. La veille, il avait cédé 0,85%.
La cote parisienne a évolué en territoire positif toute la séance, mais sans réussir à rattraper vraiment le terrain perdu mardi. La hausse a été en partie freinée par des publications sans éclat aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.
"Les marchés ont été orientés dans le vert, à l’affût des nouvelles macroéconomiques" qui se sont avérées "un peu décevantes et qui ont freiné le rebond sans pour autant décourager les investisseurs", a observé Pierre Martin, un analyste de Saxo Banque.
Les ventes de détail aux États-Unis sont en effet restéesstables en juillet, décevant les attentes des analystes qui espéraient une progression de la consommation.
Dans la matinée, une série d’indicateurs avaient aussi déçu la place, à commencer par les chiffres de l’inflation.
En France, les prix à la consommation ont flanchéen juillet de 0,3% sur un mois, avec une faible hausse de 0,5% sur un an, tandis qu’en Allemagne, l’inflation a été confirmée à 0,8% en juillet, au plus bas depuis février 2010. Par ailleurs, la production industrielle en zone euro a reculé de 0,3% en juin.
Le CAC 40 est cependant "loin d’avoir rattrapé le terrain perdu" et "il reprend surtout ses esprits avant les chiffres les plus attendus de la semaine qui dégageront une tendance plus claire", a ajouté M. Martin.
A la veille de la publication du PIB aussi bien dans la zone euro en général qu’en France ou en Allemagne en particulier, les investisseurs n’ont en effet de cesse de s’interroger sur la santé de l’économie européenne.
Le marché a continué aussi à suivre les derniers développements autour du convoi humanitaire russe attendu à la frontière avec l’Ukraine, qui s’est finalementdéclarée prête à l’accepter sous certaines conditions.
Côté valeurs, le marché parisien a été soutenu par le rebond des valeurs industrielles, à l’image de Saint-Gobain , Lafarge (+1,35% à 56,2 euros) et Schneider Electric (+1,09% à 62,21 euros), lequel aannoncé l’acquisition d’un acteur majeur de l’appareillage électrique en Turquie.
Les valeurs bancaires ont aussi largement contribué à la hausse, BNP Paribas prenant 1,74% à 48,74 euros, Crédit Agricole 1,29% à 10,57 euros et Société Générale 1,64% à 36,16 euros.
Concernant cette dernière, un tribunal américain a refusé de classer une plainte de la banque britannique Northern Rock qui accuse l’établissement français de l’avoir trompée sur la qualité de prêts immobiliers à risque ("subprime") qu’elle lui avait vendus, ouvrant la voie à un procès contre la banque française.
Bouygues a par contre fait les frais de commentaires négatifs de Jefferies, finissant en dernière place de l’indice CAC 40 (-1,41% à 27,36 euros).
abx/fpo/nas