La Bourse de Paris reprend son souffle, proche de son plus haut annuel (+0,06%)
La Bourse de Paris a marqué une pause mercredi (+0,06%) au lendemain d’une nette progression, dans un marché qui a évolué tout près de son plus haut annuel au cours d’une séance dépourvue de rendez-vous majeurs.
mercredi 11 septembre 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris reprend son souffle, proche de son plus haut annuel (+0,06%)
L’indice CAC 40 a pris 2,47 points à 4.119,11 points, dans un volume d’échanges limité de 2,6milliards d’euros. La veille, il avait gagné 1,89%.
"Le marché a été relativement calme, avec peu de nouvelles économiques à suivre. Il a pratiquement atteint son plus haut annuel, avant de temporiser, ce qui est normal", souligne Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée. Le CAC 40 avait atteint son sommet de l’année 2013 le 16 août à 4.123,89 points.
Mercredi, malgré une ouverture en baisse, l’indice est revenu brièvement dans le vert à la mi-journée montant jusqu’à 4.122,53 points, avant de perdre de l’élan dans l’après-midi, alors que Wall Street hésitait.
"Il serait étonnant que le marché puisse dépasser facilement la zone des 4.120 points compte tenu d’un agenda délicat pour la semaine qui vient" avec, en particulier, la réunion de la banque centrale américaine, ajoute M. Rozier.
La Réserve fédérale américaine tient sa réunion de politique monétaire les 17 et 18 septembre et certains s’accordent à dire qu’elle réduira dès cette date son soutien exceptionnel à l’économie, une échéance que les marchés continuent de redouter.
Dans le même temps, "la Syrieest un peu en dehors des esprits", note M. Rozier. Les investisseurs sont rassurés depuis mardi par un certain apaisement sur ce dossier, une éventuelle frappe semblant s’éloigner.
Parmi les valeurs, les investisseurs ont privilégié les titres de rendement (avec un dividende élevé), qui avaient récemment été délaissés, à l’image de GDF Suez (+3,30% à 17,86 euros) et Orange (+1,17% à 8,66 euros), selon M. Rozier. Le groupe d’énergie a en outre remporté en consortium un appel d’offres pour un projet de centrale à charbon au Maroc.
Gemalto a perdu 6,42% à 78,65 euros. Le titre pâtissait notamment de la présentation par Apple de nouveaux terminaux n’intégrant pas la technologie du paiement sans contact, ce qui constitue une "déception" pour le marché.
Vivendi a lâché 1,12% à 16,70 euros. Vincent Bolloré a clarifié ses intentions concernant le groupe dont il est le premier actionnaire, indiquant ne pas vouloir le diriger tout en gardant la main sur sa gouvernance.