La Bourse de Paris signe un rebond technique (+0,4%) après deux séances de baisse

La Bourse de Paris a connu un rebond technique mercredi (+0,4%) après deux séances de baisse, en l’absence d’indicateurs capables de l’orienter de manière convaincante et avant les minutes de la dernière réunion de la Fed.

mercredi 9 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)

La Bourse de Paris signe un rebond technique (+0,4%) après deux séances de baisse

L’indice CAC 40 a gagné 17,85 points à 4.442,68 points, dans un volume d’échanges faible de 2,9 milliards d’euros. La veille,il avait perdu 0,25%.

Le marché parisien a d’abord hésité avant d’opter pour une journée dans le vert, peu après l’ouverture. Il a été conforté dans son choix par le rebond des premiers échanges à Wall Street.

Côté indicateurs, l’agenda était trop clairsemé pour avoir un impact sur la tendance.

"C’est un rebond purement technique. Si le marché monte, c’est parce que quelques grandes valeurs permettent à l’indice d’être dans le vert. Mais on ne sent pas vraiment de ligne directrice", observe Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez MeeschaertGestion Privée.

Le marché "reste fragile" ajoute-t-il, inquiet de résultats américains qui s’annoncent en demi-teinte au premier trimestre, pénalisés par l’hiver très rude qui a frappé les Etats-Unis.

La saison des résultats a pourtant commencé outre-Atlantique, avec debonnes performances d’Alcoa. Mais "cela fait déjà quelques trimestres" que le producteur d’aluminium, très exposé à l’aéronautique, "n’a plus d’impact sur le marché", relève Frédéric Rozier.

L’événement macroéconomique du jour aura également lieu outre-Atlantique, avec la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed , qui interviendra toutefois après la clôture des marchés européens.

"En l’absence d’annonces économiques de premier plan", les investisseurs "sont à la recherche de nouvelles fraîches", mais "ils devront attendre le compte-rendu de la dernière réunion du FOMC ce soir", a ajouté M. Dembik.

Les investisseurs vont notamment chercher à y trouver plus d’éléments sur le calendrier de la hausse des taux évoquée par sa patronne, Janet Yellen.

Ils risquentpourtant d’être déçus par ces minutes, selon Frédéric Rozier.

"On connaît déjà les désaccords qui existent entre les gouverneurs sur le calendrier de la remontée des taux. (...) Depuis sa première sortie, Janet Yellen a aussi rectifié le tir et s’est montrée plus floue", rappelle le conseiller de gestion.

"Le risque politique, focalisé en Europe de l’Est, est également toujours en embuscade", a par ailleurs rmarqué M. Dembik.

Le face-à-face tendu entre séparatistes pro-russes et loyalistes ukrainiens s’est poursuivi mercredi, à quelques kilomètres des milliers de soldats russes massés à la frontière. Mais un espoir diplomatique est apparu avec l’annonce de prochaines discussions autour de cette crise.

Sur le front des valeurs, les membres du SBF 120 exposés à la Russie ont d’ailleurs souffert, à l’instar de BNP Paribas (-1,25% à 56,9 euros) et Tarkett (-1,3% à 26,21 euros).

La fusion des groupes de services informatiques Steria et Sopra, s’est traduite par deux extrêmes sur la cote parisienne, avec d’un côté le décollage de Steria (+15,31% à 18,15 euros) et de l’autre le plongeon de Sopra (-11,33% à76,4 euros).

Dans le secteur des télécoms, Vivendi a profité (+1,4% à 20,23 euros) du relèvement de la perspective de sa note par Moody’s, qui n’envisage plus de dégrader le groupe, après l’annonce du projet de cession de SFR à Numericable (-2,15% à 30,08 euros).

Bouygues de son côté a grapillé 0,17% à 29,44 euros, Iliad a pris 2,45% à 204,9 euros et Orange a gagné 1,59% à 10,88 euros.

rfo/fpo/jpr

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