La Bourse de Paris a terminé en nette hausse mardi (+1,18%), échouant tout près d’un nouveau sommet depuis septembre 2008, dopée par Wall Street et les grandes manoeuvres dans le secteur pharmaceutique mondial.
mardi 22 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris signe une troisième séance de hausse d’affilée (+1,18%)
L’indice CAC 40 a pris 52,40 points à 4.484,21 points, soit une troisième séance de hausse d’affilée, dans un volume d’échanges peu étoffé de 3,1 milliards.
Le marché parisien, qui rouvrait ses portes après une pause de quatre jours pour Pâques, n’a cessé d’amplifier ses gains tout au long de la journée en particulier grâce à Wall Street.
Il s’est arrêté tout prèsde son sommet annuel en clôture qui date du 4 avril et marque également un plus haut depuis le 2 septembre 2008 (4.539,07 points).
"Le marché est dans la continuité de la semaine dernière et arrive vraiment à mettre de côté les incertitudes géopolitiques liéesà la Russie", remarque Renaud Murail, gérant de Barclays Bourse.
Selon lui, "les actions profitent du fait que la situation économique s’améliore en Europe et qu’il n’y a pas vraiment d’alternatives en termes de rémunération dans un contexte de taux d’intérêt toujours très bas".
Les marchés ont bénéficié mardi d’une salve d’opérations de grande ampleur dans le secteur pharmaceutique avec le rachat des vaccins du Suisse Novartis par le Britannique GlaxoSmithKline ainsi que l’OPA du Canadien Valeant sur le fabricant californien du Botox Allergan.
"Le retour depuis plusieurs semaines des grandes opérations de fusions-acquisitions est un puissant catalyseur, qui aide les marchés à progresser", explique M. Murail.
De son côté, Christopher Dembik, analyste à Saxo Banque, estime que que "la hausse constatée à la Bourse de Paris est le reflet de la bonne santé de Wall Street", alors que la semaine s’annonce riche en résultats d’entreprises américaines.
Mardi, la chaîne américaine de restauration rapide McDonald’s a fait état de résultats décevants au premier trimestre alors que le conglomérat industriel UnitedTechnologies a fait mieux que prévu, tout comme l’assureur Travelers.
Parmi les valeurs, le secteur de la pharmacie profitait des opérations de fusions-acquisitions. Sanofi a pris 2,19% à 77,13 euros et Ipsen 4,58% à 30,85 euros.
Les valeurs les plus sensibles à la conjoncture ont progressé, avec Alstom (+3,50% à 23,38 euros), Renault (+2,81% à 75,43 euros) et les banques à l’image de BNP Paribas (+2,17% à 55,67 euros).
Publicis a perdu 0,70% à 63,44 euros. Le PDG du groupe publicitaire américain Omnicom, John Wren, a indiqué qu’il n’était "pas possible" de prévoir quand la finalisation de la fusion avec le groupe français pourrait intervenir, alors qu’elle était attendue initialement début 2014.
Ingenico a lâché 0,62% à 62,17 euros, affecté par un abaissement de recommandation de Morgan Stanley.
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