La Bourse de Paris s’affichaità l’équilibre parfait mercredi matin, soutenue par les résultats d’entreprises françaises et avant la publication des minutes de la Banque centrale américaine (Fed) et de celle d’Angleterre (BoE).
mercredi 19 février 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris stable, soutenue par les résultats d’entreprises
A 09H30 , l’indice CAC 40 perdait 0,19 point (0% de variation) à 4.330,52 points. La veille, il a poursuivi sa consolidation (-0,1%), après avoir retrouvé la semaine dernière son plus haut niveau depuis septembre 2008.
Après une ouverture dans le rouge, la place parisienne a redressé la barre grâce à de bons résultats d’entreprises et oscille désormais autour de l’équilibre.
Lors de la séance du jour, "les minutes des banques centrales sont au programme", souligne Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Ces minutes, qui dévoilent les coulisses des réunions de politique monétaire, seront toutefois moins essentielles que d’habitude, nuancent les économistes de Crédit Agricole CIB.
Pas de débat à attendre au sein de la Fed, qui s’est prononcée à l’unanimité en faveur de la poursuite des achats d’actifs en février. Les minutes pourraient toutefois en dire plus sur une évolution des critères fixés par l’institution pour une future remontée des taux d’intérêts.
Peu de surprises aussi du côté de la BoE, qui a opté pour le statu quo lors de sa dernière réunion. Les débats internes seront éclairés à la lumière du taux de chômage britannique de décembre, attendu stable.
Les principaux indicateurs du jour viendront des États-Unis. Les prix à la production en janvier doivent ressortir en légère hausse. Mais les mises en chantier de logements sur la même période doivent légèrement décliner sur la même période, toujours affectées par l’hiver très rude outre-Atlantique.
La place parisienne est surtout animée par une avalanche de résultats d’entreprises. Quelques poids lourds de la cote, à l’instar de Banque Populaire Caisse d’Épargne et Thales, sont attendus après la clôture.
D’autres ont déjà soumis leurs résultatsannuels au jugement du marché, qui les a plutôt bien accueillis.
PSA Peugeot Citroën bondissait ainsi de 6,56% à 13,32 euros. Le constructeur automobile a réduit sa perte nette en 2013 à 2,3 milliards d’euros contre 5 milliards un an plus tôt, et il compte arrêter de brûler des liquidités "en 2016 au plus tard". Il a également officialisé son augmentation de capital, qui doit permettre à l’État et au chinois Dongfeng de devenir actionnaire pour un prix de 7,5 euros par action.
Crédit Agricole SA prenait 1,48% à 10,95 euros, après avoir enregistré un bénéfice net de 2,50 milliards d’euros en 2013, légèrement supérieur aux attentes. La banque renoue ainsi avec les profits après deux exercices déficitaires marqués par de lourdes dépréciations.
M6 gagnait 1,77% à 16,96 euros, après avoir maintenu un chiffre d’affaires stable en 2013dans un marché publicitaire difficile. Son bénéfice net plonge sous l’effet d’éléments non récurrents tandis que le groupe admet une visibilité "très faible" pour l’année en cours.
Lafarge engrangeait 2,64% à 53,99 euros malgré un bénéfice net en 2013 en dessous des attentesdu marché et pénalisé par les effets de change, et un endettement plus élevé que prévu.
Nexity gagnait 3,73% à 31 euros, après résultat net part du groupe près de 2,4 fois supérieur en 2013 à celui de l’année 2012, un niveau plus haut qu’attendu.
Saft montait de 2% à25,5 euros. Le fabricant de batteries prévoit une accélération de la croissance de son chiffre d’affaires et de sa rentabilité cette année, après un exercice 2013 proche des attentes.
TF1 perdait 2,84% à 13,50 euros, après un bénéfice net part du groupe de 137 millions d’euros pour 2013, stable (+0,7%) par rapport à 2012. Mais la chaîne manque ses objectifs de chiffre d’affaires.
Carrefour était pénalisé (-1,49% à 25,79 euros) par un abaissement de recommandation de Goldman Sachs, à "vendre" contre "neutre" auparavant.
Atos reculait de 2,82% à 67,48 euros, malgré un bénéfice net record en 2013, à 262 millions d’euros (+17% sur un an), et a dit anticiper une croissance positive pour l’exercice 2014.
Vilmorin cédait 0,62% à 96,39 euros, après avoir fortement creusé ses pertes au premier semestre de son exercice décalé, malgré une activité bien orientée, une dégradation qu’il attribue à la dépréciation des stocks et aux effets de change.
Sopra Group bondissait de 7,57% à 92,40 euros, grâce à un bénéfice net en hausse de 28% en 2013, et une prévision de croissance organique comprise entre 3 et 5% pour l’exercice 2014.
Affine chutait de 7,75% à 14,76 euros, après avoir glissé dans le rouge en 2013, affecté par des ajustements de valeur et une baisse temporaire des loyers.
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