La Bourse de Paris sur ses gardes avant d’en savoir plus sur la Fed (+0,16%)
La Bourse de Parisévoluait en très légère hausse mercredi (+0,16%), restant sur ses gardes avant la conclusion, prévue après la clôture des places européennes, de la réunion de la banque centrale américaine.
mercredi 18 juin 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris sur ses gardes avant d’en savoir plus sur la Fed (+0,16%)
A 09H16 , l’indice CAC 40 prenait 7,09 points à 4.543,16 points. La veille, ilavait rebondi de 0,58% après quatre jours de baisse consécutifs.
Le marché parisien restait bien orienté mais refusait de prendre trop de risques avant la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui "sera la principale préoccupation" des marchés, faute d’autres rendez-vous notables, soulignent les économistes chez Crédit Agricole CIB.
Le communiqué et les prévisions économiques de la Fed sont attendus à 20H00 avant une conférence de presse de la présidente Janet Yellen à 21H30.
Les investisseurs sont à l’affût de toute nouvelle concernant la prochaine remontée des taux de la Fed, qui marquerait l’accélération du durcissement de sa politique monétaire une fois que ses rachats d’actifs se seront taris.
"La Fed sera particulièrement attendue ce soir alors que la publication des derniers chiffres d’inflation aux Etats-Unis en hausse nourrit des anticipations d’un resserrement monétaire plus rapide qu’escompté", remarquent les stratégistes chez Crédit Agricole CIB.
Mais, "malgré l’augmentation plus rapide des prix, nous estimons que la banque centrale devrait conserver un discours très prudent pour éviter un accroissement des taux souverains qui pourrait pénaliser la croissance notamment à travers l’immobilier", selon eux.
En dehors des Etats-Unis, le marché surveillera également la publication des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE).
Le gouverneur de la BoE Mark Carney avait affirmé jeudi qu’une hausse des taux d’intérêt pourrait intervenir "plus tôt" qu’attendu par les marchés alors que le chômage chute et que les prix de l’immobilier bondissent.
Le fait que les marchés ont besoin de souffler après des semaines de hausse, tout comme le contexte géopolitique avec les incertitudes concernant l’évolution de la situation en Irak, devrait aussi alimenter la prudence des investisseurs.
Parmi les valeurs, Zodiac Aerospace était en nette baisse (-1,98% 25,70 euros).Le groupe a pourtant annoncé une hausse de 3,8% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre et confirmé ses objectifs de croissance organique.
Alstom était en légère hausse (+0,54% à 29,12 euros). Le PDG de Mitsubishi Heavy, Shunichi Miyanaga, souhaite que l’Etat français prenne une participation au capital d’Alstom "au moins" à parité de celle de 10% que son groupe propose de prendre.
De son côté, Bouygues (+0,02% à 33,20 euros) a déclaré vouloir conserver les 29,3% qu’il détient dans Alstom, une fin de non-recevoir apparente à l’offre de Mitsubishide lui racheter jusqu’au tiers de cette participation.
EDF gagnait 0,92% à 26,87 euros. Le patron d’Atos (+0,17% à 64,11 euros) Thierry Breton a démenti être intéressé par la présidence du groupe, tout comme l’entourage du vice-président de GDF-Suez Jean-François Cirelli et celuidu patron de la SNCF Guillaume Pepy, aussi présentés comme candidats potentiels au poste par une source proche du dossier.
Pernod Ricard ne régissait pas (-0,17% à 88,53 euros) à l’annonce faite par le groupe d’une possible réorganisation à la suite de mauvais résultats et qui pourrait passer par la suppression de 60 postes dits de support dont de "possibles licenciements" sur ses sites de Créteil et Marseille.
Salvepar était presque stable (+0,02% à 49,71 euros) après avoir levé 132,6 millions d’euros, soit moins que prévu, à l’issue d’une augmentation de capital pour financer sa stratégie de développement.
Enfin, l’action Cellectis s’envolait (+49,68% à 9,28 euros) après avoir été réservée à la hausse quelques minutes à l’ouverture. Le numéro un mondial de la pharmacie, l’américain Pfizer, va prendre 10% du capital de la sociétéfrançaise de biotechnologies dans le cadre d’une "alliance stratégique mondiale" dans le domaine de la lutte contre le cancer.
Le cours s’ajustait ainsi au prix de l’augmentation de capital permettant l’entrée de l’américain, effectuée à 9,25 euros par action, soit un niveau inhabituel de 49% au-dessus du dernier cours coté de Cellectis.