La Bourse de Paris temporise après deux jours de hausse et en attendant la Fed (-0,19%)
La Bourse de Parisévoluait en légère baisse mercredi matin (-0,19%), sans prise de risque après deux jours de nette hausse, d’autant que s’achève en soirée la réunion de la Banque centrale américaine.
mercredi 19 mars 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris temporise après deux jours de hausse et en attendant la Fed (-0,19%)
A 09H30 , l’indice CAC 40 perdait 8,07 points à 4.305,19 points. La veille, il avait gagné 0,97% après avoir déjà rebondi lundi (+1,32%).
Le marché parisien entamait la séance avec prudence alors que depuis deux jours la situation en Ukraine inquiète moins les marchés, qui ont réagi favorablement à un discours du président russe Vladimir Poutine excluant un démembrement du pays.
"Les investisseurs achètent clairement l’absence d’escalade en Ukraine et un impact limité de cette crise sur l’économie russe et des pays de la région. L’accélération attendue de l’activité économique mondiale ne sera pas remise en cause par cette crise", jugent les économistes du courtier Aurel BGC.
Toutefois, Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, estime que "la volatilité sur les marchés boursiers devrait continuer pour quelques temps, en particulier si de nouvelles sanctions économiques sont prises cette semaine".
Dans une journée dépourvue d’indicateurs économiques majeurs aux Etats-Unis et en Europe, les regards des investisseurs sont principalement tournés vers la Réserve fédérale américaine (Fed), qui achève mercredi soir sa réunion de deux jours.
Le communiqué final, qui comprendra les prévisions économiques de la Fed, est attendu à 19H00 (18H00 GMT) et sera suivi de la première conférence de presse de sa nouvelle présidente, Janet Yellen.
Les membres de la Fed "ne devraient pas surprendre les investisseurs", remarque Aurel BGC, les marchés anticipant une nouvelle réduction de 10 milliards de dollars des rachats d’actifs auxquels procède la Banque centrale pour soutenir l’économie.
Janet Yellen devrait "réaffirmer le message selon lequel, sauf détérioration significative des perspectives économiques, le retrait du (programme de rachat d’actifs, NDLR)va se poursuivre au rythme actuel", selon Crédit Agricole CIB.
Parmi les valeurs, BoursoBank s’envolait à sa reprise de cotation (+22,58% à 12,05 euros), s’alignant sur le prix proposé par Société Générale qui a déposé mardi une offre publique d’achat sur le courtier en ligne pour le retirer de la cote.
Eurazeo était recherché (+1,62% à 61,40 euros). La société d’investissement a ramené ses comptes dans le vert en dégageant en 2013 un bénéfice net de 561 millions d’euros, et va racheter 10% des parts du groupe de prêt-à-porter espagnol Desigual, via une augmentation de capital, pour 285 millions d’euros.
PSA Peugeot Citroën poursuivait sa marche en avant (+1,60% à 13,34 euros) après avoir confirmé le choix de Louis Gallois comme futur président de son conseil de surveillance.
Bouygues perdait du terrain (-1,41% à 29,97 euros). L’agence d’évaluation financière Standard&Poor’s pourrait dégrader "dans les trois mois" la note du groupe, si ce dernier ne parvient pas à contre-balancer la faiblesse de sa division télécoms, après son échec à racheter SFR.
BioAlliance Pharma bondissait (+12,57% à 9,40 euros) après avoir enregistré des "avancées majeures" sur le Sitavig, traitement de l’herpès labial.
En revanche, bioMérieux chutait (-5,78% à 76,50 euros) malgré une hausse de 22% son bénéfice net en 2013.
Europacorp gagnait 0,24% à 4,12 euros. Le directeur général Christophe Lambert a augmenté sa participation dans la "mini major" pour atteindre 10% du capital, en acquérant des actions auprès du cinéaste Luc Besson, qui préside son conseil d’administration.
Heurtey Petrochem prenait 2,54% à 39,99 euros. Le groupe va faire appel au marché pour financer sa croissance, à l’issue d’un exercice 2013 caractérisé par une forte progression de son activité et de sa rentabilité.
Vexim perdait 1,59% à 11,12 euros. Le groupe vise en 2014 une "accélération du déploiement commercial en Europe" et des "premiers développements aux Etats-Unis", après une perte légèrement creusée en 2013.
Implanet abandonnait 1,01% à 7,83 euros après avoir creusé sa perte en 2013.
Maisons France Confort lâchait 0,95% à 34,57 euros, pénalisé par un bénéfice net en baisse de 27% en 2013.
Enfin, Eurofins Scientific prenait 0,51% à 207,10 euros. Le groupe a annoncé reprendre les activités d’analyses alimentaires et agro-environnementales de l’espagnol Applus Agrofood Testing en Espagne, au Portugal et en Chine.
jbo/fga/ggy