La Bourse de Paris termine en baisse de 0,66%, malgré le retour de la Grèce
La Bourse de Paris a repris son souffle jeudi en clôturant dans le rouge (-0,66%) en dépit du retour réussi de la Grèce sur le marché obligataire et de minutes de la Fed accueillies favorablement la veille, qui ne sont pas parvenus à soutenir la cote.
jeudi 10 avril 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris termine en baisse de 0,66%, malgré le retour de la Grèce
Le CAC 40 a perdu 29,19 points à 4.413,49 points, dans un volume peu élevé de 2,8 milliards d’euros. La veille, l’indice parisien avait gagné 0,40%.
Les autres grandes places européennes ont également terminé dans le rouge hormis Londres, qui a clôturé en légère hausse, l’indice FTSE-100 des principales valeurs gagnant 0,10%. A Francfort, l’indice Dax des trente valeurs vedettes a lâché 0,55% et l’Eurostoxx 0,98%.
"Nous sommes dans une phase de reprise de souffle après les points hauts touchés vendredi dernier", relève Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse. Pour autant, "ça tient bien", poursuit-il, "le marché a du mal à enfoncerles 4.400 points".
La cote parisienne a démarré sa journée en hausse, avant d’alterner entre le vert et le rouge tout au long de la séance puis de terminer en territoire négatif dans le sillage de Wall Street, qui n’est pas parvenue à transformer le rebond entamé mercredi.
Les indicateurs américains ont eu un léger impact positif sur la tendance. Les traditionnelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé bien plus que prévu, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 7 ans. Les prix à l’importation ont également progressé plus que prévu en mars.
En Europe, les indicateurs se sont révélés moins encourageants. La production industrielle en France est restée quasi stable en février, en deçà des prévisions d’analystes ; celle de l’Italie a diminué plus que prévu. L’inflation française a également ralenti un peu plus qu’attendu.
Parmi les valeurs, LVMH a pris 3,22% à 140,85 euros, après un chiffre d’affaires en progression de 4% au premier trimestre, tiré par "l’excellent début d’année" de sa marque Louis Vuitton. Son concurrent Kering a en revanche reculé de 0,20% à 149,65 euros.
Thales a chuté de 2,92% à 47,86 euros, pénalisé par l’annonce d’un objectif de marge opérationnelle à l’horizon 2017-2018 jugé décevant par certains analystes.
Sequana était suspendu, à la demande de la société qui a annoncé une augmentation de capital de 64 millions d’euros et un plan derestructuration qui menace 500 emplois en France, après avoir multiplié par 2,5 ses pertes en 2013 en raison de dépréciations d’actif.
Synergie lâchait 1,85% à 19,62 euros, malgré un doublement de ses résultats en 2013. Le groupe spécialisé dans le travail temporaire a ainsi tenu la promesse faite à ses actionnaires d’une "nette amélioration" de ses bénéfices, grâce au dynamisme retrouvé de son activité.
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