La Bourse de Paris toujours en proieà une inquiétude généralisée (-0,17%)
La Bourse de Paris n’arrivait pasà se défaire lundi matin de ses craintes (-0,17%) de la semaine dernière, sur les pays émergents et le risque d’une déflation en zone euro, à l’aube d’une semaine chargée.
lundi 3 février 2014, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris toujours en proieà une inquiétude généralisée (-0,17%)
A 09H38 , l’indice CAC 40 perdait 7,03 points à 4.158,69 points. Vendredi, il a reculé (-0,34%) déjà atteint par le sentiment d’inquiétude généralisée sur les places financières mondiales.
"Cette semaine, les regards des investisseurs seront encore focalisés sur les taux de changes des pays émergents, mais, sûrement aussi un peu plus sur l’Europe", annonce Christian Parisot chez Aurel BGC.
Les indices d’activité manufacturière publiés lundi devraient donner des signes de reprises en zone euro. Le PMI définitif de la France est attendu en contraction, mais ses homologues en Espagne, en Italie et en Allemagne devraient progresser, selon le consensus des analystes.
L’activité du Vieux Continent revêt une importance particulière, avant la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.
L’inflation a ralenti au mois de janvier et réveillé le spectre d’une déflation en zone euro. Cette spirale à la baisse des prix et des salaires, doublée d’une activité économique atone, est redoutée depuis plusieurs mois par les marchés.
De nombreux observateurs appellent la BCE à baisser ses taux directeurs pour soutenir l’économie.
Les économistes de Crédit Agricole-CIB n’attendent pourtant "aucun changement sur la politique de taux ou le cadre de liquidités de la BCE, puisque les indicateurs macroéconomiques sont restés en ligne avec sa théorie d’une reprise graduelle, qui implique un retour lent vers une inflation plus forte à moyen terme".
Aux États-Unis, les investisseurs scruteront lundi les dépenses de construction pour le mois de décembre et l’activité industrielle en janvier.
Ce dernier indicateur, attendu en léger déclin, sera particulièrement suivi, car "les craintes d’un marché du travail au ralenti vont revenir plus tard dans la semaine, avec lerapport mensuel vendredi", note Michael Hewson.
Parmi les valeurs, Veolia Environnement prenait 1,84% à 11,88 euros, après avoir remporté un contrat de plus de 925 millions d’euros pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie d’une quinzaine de sites européens du groupe pharmaceutique suisse Novartis.
PSA Peugeot Citroën perdait 0,39% à 11,35 euros, malgré une augmentation de 6% de ses ventes en janvier, tout comme son concurrent Renault (-0,69% à 64,31 euros) après une progression de 12,4% de ses ventes.
Saft gagnait 0,5% à 26,09 euros. Le fabricant français de batteries a remporté un contrat de "plusieurs millions d’euros" avec Ineo Support Global (GDF Suez) pour fournir à l’armée de terre de dizaines de milliers de batteries au lithium.
Casino chutait de 3% à 74,25 euros, pénalisé par un abaissement de sa recommandation par Morgan Stanley.
Scor (+3,37% à 24,87 euros) profitait lui du relèvement de la sienne par Goldman Sachs.
Orange cédait 0,14% à 9,16 euros, après avoir été victime d’une intrusion dans ses bases de données et des données personnelles de 800.000 de ses clients internet ont été dérobées.
Arnaud Montebourg a également demandé à l’opérateur et son partenaire Free Mobile (Filiale d’Iliad, +0,53 à 170,7 euros) de négocier dès 2014 "la phase de sortie" du contrat d’itinérance qui les lie jusqu’en 2018, et qui permet à Free de "louer" le réseaud’Orange le temps de développer ses propres infrastructures.
Bouygues (+0,04% à 28,4 euros) Telecom et SFR ont eux officialisé leur accord pour la mutualisation d’une partie de leurs réseaux mobiles, une initiative qui leur permettra de réduire les coûts en exploitant en commun certaines de leurs antennes.
Airbus Group gagnait 0,59 à 52,92 euros. L’avionneur espère confirmer bientôt une commande de six avions ravitailleurs avec Singapour, estimée à un milliard d’euros, a-t-on appris de source industrielle.
Total engrangeait 0,37% à 48,51 euros. Le géant pétrolier a annoncé avoir triplé la capacité de production du gisement de gaz à condensats d’Itau, situé dans le sud de la Bolivie.
Accor montait de 0,92% à 35,71 euros. L’hôtelier a annoncé avoir réalisé un emprunt obligataire d’un montant de 750 millions à 7 ans, avec untaux d’intérêt annuel ressorti à 2,625%, ce qui reflète notamment, selon lui, la "confiance des investisseurs".
Alten cédait 0,13% à 33,4 euros, malgré un chiffre d’affaires en hausse de 1,5% en 2013 grâce à l’international. La société de conseil en technologies assure avoir pumaintenir sa marge en dépit d’un contexte difficile.
Gecina prenait 0,75% à 9,12 euros. Le numéro deux français des foncières immobilières, a vu son actionnariat profondément remodelé par un tribunal du Luxembourg, qui a attribué près de 28% de son capital au fonds Blackstone, àla Caisse de dépôt et placement du Québec et à la banque Natixis.
ST Dupont chutait de 6,45% à 0,29 euros, après avoir enregistré un recul de ses ventes de 11,6% au troisième trimestre de son exercice décalé et de 2,4% sur les neuf premiers mois, pénalisé notamment par des effets de change.
Imerys prenait 0,93% à 60,97 euros. Le groupe de minéraux industriels a annoncé avoir finalisé la cession au groupe suisse Omya de quatre sites industriels de transformation de carbonate de calcium.
rfo/abx/cb/spi